Libye - L’ONU cherche un pays d’accueil pour 1 300 réfugiés, le Niger prêt à aider

Pour protéger les migrants en position de vulnérabilité extrême en Libye, le haut-commissariat aux réfugiés demande d’urgence de trouver 1 300 places dans un autre pays. Le Niger se dit prêt à en recevoir une partie.

L’ONU a appelé lundi ses États membres à accueillir quelque 1 300 réfugiés africains se trouvant actuellement en Libye où ils sont victimes de mauvais traitements et placés dans des conditions d’hébergement déplorables.

Le Niger a accepté d’héberger sur son territoire les migrants les plus vulnérables, dont des enfants et des femmes seules, en attendant leur établissement dans un autre pays, précise le Haut-Commissaire de l’ONU pour les réfugiés dans un communiqué.

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8ème Forum Social Mondial des Migrations – Mexico 2018

Nous, migrants et organisations de migrants impliqués dans les migrations de diverses parties du monde, nous transitons actuellement dans un monde en pleine effervescence, vers une destination aussi nouvelle que menaçante et incertaine.

Depuis la nuit des temps, nous avons fait de la mobilité un moyen d’être les protagonistes de nos destinées, afin d’atteindre un plus haut degré de sécurité et de solidarité individuelle et collective. La migration a toujours été, et restera, consubstantielle aux réalités internationales, à l’humanité et à l’être humain.

Si hier nous nous déplacions par nécessité, à la recherche d’espoir, en fonction des courants religieux, des guerres et des promesses du commerce, aujourd’hui, nous continuons à nous déplacer pour les mêmes raisons, mais aussi à cause des inégalités, de la crise environnementale, du productivisme développementaliste, du travail et des nouveaux conflits globalisés.

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Algérie. Le recours au profilage ethnique conduit à l’expulsion de plus de 2 000 migrants subsahariens

Les autorités algériennes ont lancé une répression discriminatoire contre les ressortissants des pays tiers, et ont arrêté et expulsé de force plus de 2 000 migrants originaires de divers pays d'Afrique subsaharienne vers les États voisins du Niger et du Mali au cours des trois dernières semaines, a déclaré Amnesty International. Parmi les personnes expulsées figurent plus de 300 mineurs, dont au moins 25 mineurs non accompagnés.
Cette nouvelle vague d'arrestations a débuté le 22 septembre lorsque la police et la gendarmerie algériennes ont commencé à procéder à l'arrestation arbitraire de migrants dans la capitale Alger et sa périphérie.

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Le fonds européen visant à endiguer l’arrivée de migrants africains est à sec

Un fonds, essentiellement alimenté par le budget de l'UE, a été créé en 2015 pour tenter de tarir à la source l'immigration clandestine africaine. Il lui manque aujourd’hui 225 millions d'euros, mais les Etats européens rechignent à payer. Le président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker, a donné l’alerte lors d’une intervention au Conseil européen le 19 octobre : le fonds destiné à tarir le flux de migrants africains à la source est dans le rouge.

Nous avons atteints nos limites [...] Nous devons augmenter les moyens financiers qu'il nous faut avoir à disposition

Comme le rapporte le quotidien britannique The Guardian, il manque en effet 225 millions d'euros au Fonds fiduciaire d’urgence de l'Union européenne (UE) pour l’Afrique afin de mener à bien les missions qui lui ont été dévolues – assurer la sécurité des frontières en Libye (d’où partent une partie conséquente des migrants subsahariens), prendre en charge l’aide au retour volontaire des migrants et développer des projets d'éducation ou de formation en Afrique, pour dissuader les départs.

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Promotion du Contrôle Citoyen et du droit à l’Eau et à l’Assainissement au Sénégal

CONTEXTE ET JUSTIFICATION

L’eau est l’élément fondamental de la vie. L’eau potable et l’assainissement sont indispensables à la vie et à la santé et essentiels à la dignité de tous. Et pourtant, 884 millions de personnes n’ont pas accès à des sources d’eau de boisson améliorées et 2,5 milliards de personnes à des installations d’assainissement améliorées.

Si ces chiffres mettent en lumière une situation inquiétante, la réalité est bien pire, puisque des millions de personnes en situation de précarité vivant dans les campagnes et les banlieues échappent aux statistiques.

 La crise actuelle de l’eau et de l’assainissement trouve son origine dans la pauvreté, l’inégalité et des rapports de force inéquitables, et est aggravée par des problèmes sociaux et environnementaux, comme l’urbanisation, les changements climatiques, ainsi que l’accroissement de la pollution et l’appauvrissement des ressources en eau.

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Contrôle des ressources destinées à l’eau et à l’assainissement : L’Union européenne soutient les Ong Cospe et Paedd

L’Union européenne a financé, dans le cadre du 10ème Fonds européen de développement (FED), le projet de promotion du contrôle citoyen et du droit à l’eau et à l’assainissement pour un montant de 263 514 euros, environ 172 millions de F Cfa. Les Ong (Organisations non gouvernementales) Cospe (Italie) et Paedd (Sénégal) ont été retenues pour mettre en œuvre ce projet dans la région de Dakar.
Le projet de promotion citoyen et du droit à l’eau et à l’assainissement au Sénégal qui a été officiellement lancé, hier, sera mené dans les communes de Grand Dakar (département de Dakar), Dalifort (département de Pikine), Médina Gounass (département de Guédiawaye) et Rufisque Ouest (département de Rufisque). L’objectif principal du projet est d’accroitre la responsabilisation des citoyens dans la gestion des ressources publiques destinées à l’eau et à l’assainissement. Ces quatre communes ont été choisies pour la phase pilote qui va s’étendre sur une période de 18 mois.

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Ressources destinées à l’eau et l’assainissement : L’Union européenne soutient deux Ong chargées du contrôle citoyen

Les Ong Paedd (Sénégal) et Cospe (Italie) vont bénéficier d’un soutien de l’Union européenne pour mettre en œuvre le Projet de promotion du contrôle citoyen sur les ressources destinées à l’eau et à l’assainissement dans la région de Dakar.

Le Projet de promotion du contrôle citoyen et du droit à l’eau et à l’assainissement au Sénégal a été lancé hier. Deux Ong, Paedd (Panafricaine pour l’Education au  développement durable) du Sénégal et Cospe (Coopération pour le développement des pays émergents) de l’Italie, ont été retenues pour la mise en œuvre de ce projet dans la région de Dakar pour une durée de 18 mois. Il est financé par l’Union européenne dans le cadre du 10ème Fonds européen de développement (Fed) pour un montant de 263.514 euros (environ 172 millions de FCfa). Quatre communes ont été choisies pour la phase pilote de ce projet : Grand Dakar (département de Dakar), Dalifort (département de Pikine), Médina Gounass (département de Guédiawaye) et Rufisque-ouest (département de Rufisque).

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Mali : Immigration irrégulière au Gabon : Comment s’est passée l’expulsion des 428 ouest-africains dont 86 Maliens

Les autorités gabonaises ont rapatrié, il y a deux semaines, des sans-papiers Maliens et d’autres ouest-africains, en toute souveraineté, dans le strict respect des règles relatives au droit de séjourner et de travailler au Gabon, sans influence extérieure et sans aucune complicité du président du Conseil des Maliens du Gabon et du Haut conseil des Maliens de l’extérieur , Habib Sylla ou encore moins de l’Ambassadeur du Mali à Libreville, qui ont toujours apporté leurs soutiens à nos compatriotes vivant dans le pays de Oumar Bongo Odymba.

C’est le 20 juin dernier que 150 clandestins ont été interceptés au large des côtes gabonaises alors qu’ils rallaient à bord des pirogues. Ils s’ajoutaient à plus de 278 autres appréhendés au cours des contrôles effectués sur l’initiative du gouvernement  gabonais. Selon nos informations, ces immigrés ne remplissent pas les dispositions de la loi, fixant le régime d’admission et de séjour en République gabonaise.

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‘’Comment bien gérer le pétrole et le gaz…’’« Senghor, Mamadou DIA et Moi… »

‘’L’aventure ambiguë’’ est un classique de la littérature sénégalaise. Son auteur n’a pas beaucoup produit, mais a su, en deux romans, laisser une trace indélébile. Qui peut parler de la littérature africaine, en général, et celle sénégalaise, en particulier, sans citer Cheikh Hamidou Kâne ? Il est incontournable, même s’il aime se définir comme un ‘’écrivain accessoire’’. Témoin de l’histoire, il a accepté de revenir avec EnQuête sur ce qui opposait l’ancien Président Léopold Sédar Senghor à Mamadou Dia. Il analyse aussi pour nous l’actualité africaine.

Pourquoi dites-vous être un écrivain accessoire ?

Parce que moi-même comme beaucoup d’écrivains sénégalais de ma génération ou antérieurs à moi, je pense notamment à Birago Diop, Senghor, Ousmane Socé Diop, étaient d’abord des fonctionnaires. Ils étaient des vétérinaires, professeurs, etc. Ils étaient formés pour ça. Quand ils ont fini leurs études, ils ont exercé ces métiers au Sénégal ou ailleurs. Donc, c’était cela leur activité principale. C’est seulement accessoirement et à titre secondaire qu’ils ont écrit. Parce que, chemin faisant, pour devenir vétérinaire, docteur en médecine ou professeur, il leur a fallu apprendre la langue française et bien la maîtriser. C’est ainsi que les premiers écrivains sénégalais et africains étaient d’abord des fonctionnaires.

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Immigration africaine : Pourquoi quittent-ils leur pays ?

L’immigration n’est pas un phénomène nouveau
Des mouvements migratoires ont toujours existé entre les pays sahéliens et le Maghreb en général ; mais il s’agissait surtout de Maliens, de Nigériens et de Tchadiens, qui s’y rendaient pour des travaux saisonniers, et parfois, pour s’y installer. Mais aujourd’hui, le but a changé : il s’agit d’aller plus loin… en Europe. Le système des visas pour accéder aux pays européens, la difficulté pour les obtenir, et la création de l’espace Schengen, ont contribué au développement de filières migratoires clandestines, surtout en Algérie et au Maroc. Elles sont désormais, pour les candidats à l’émigration, la seule possibilité de réaliser leur projet.

Certes, l’accès en France des ressortissants de l’Afrique Noire relève des conventions de libre circulation des personnes, signées entre la France et la plupart des pays d’Afrique noire, peu après les indépendances. Mais les choses ont changé, et « l’immigration choisie » est loin de répondre aux attentes de tous ceux qui veulent partir.

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Migrations africaines, le défi de demain

A trop se focaliser sur le Moyen-Orient, on n’a pas vraiment vu venir l’Afrique… En 2016 pourtant, à bas bruit, l’immigration de ce continent de 1,2 milliard d’habitants a détrôné les arrivées syriennes, afghanes et irakiennes en Europe. Selon une communication de Frontex, l’agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes, du 6 janvier, 93 % de ceux qui ont débarqué en Italie l’an dernier, venaient de ce continent.

L’année qui vient de s’achever pourrait donc s’imposer comme une transition, un passage de relais entre deux exils. Avec son million de réfugiés en Europe, s’ajoutant aux millions déjà massés en Turquie, au Liban ou en Jordanie, 2015 avait été une « année syrienne », une « année de l’asile », et les esprits sont restés sur cette vision, qui a masqué les autres mouvements de migrations en train de s’affirmer.

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