ÉGYPTE : la 4e conférence internationale sur dessalement se tiendra bientôt au Caire

Le Caire sera l’hôte de la quatrième conférence internationale sur le dessalement qui se tient du 24 au 27 février 2020. Plusieurs acteurs de ce secteur important sont attendus dans la capitale égyptienne pour discuter de cette alternative aux ressources d’eau douce.

Les ressources d’eau douce s’épuisent ! Ce phénomène est particulièrement remarquable dans les pays au climat aride du continent africain, du Cap à Rabat en passant par Windhoek et Sfax. L’une des alternatives pour faire face à la crise de l’eau est le dessalement. C’est pour discuter du développement de ce secteur que les scientifiques et les acteurs du secteur se retrouvent au Caire, la capitale égyptienne pour la 4e conférence internationale sur le dessalement. L’évènement aura lieu du 24 au 27 février 2020.

Plusieurs universitaires seront présents dans la capitale égyptienne pour assister à l’évènement. C’est le cas de Abdel-Moez E. Bayoumi de Université de Caroline du Sud aux États-Unis d’Amérique, d’Adil Salhi de l’Université d’Abdelmalek Essaadi au Maroc ou encore d’Ahmed Zobaa de l’Institute Of Energy Futures de l’Université Brunel au Royaume-Uni.

Plusieurs acteurs professionnels prendront également la parole. Il s’agit entre autres d’Ahmed Moawad de la très puissante Holding Company For Water And Waste Water (publique), qui supervise la mise en œuvre de plusieurs projets de dessalement en Égypte. Carlos Cosin, le président de l’Association internationale du dessalement (et par ailleurs président directeur général de l’entreprise espagnole Almar Water Solutions, Ndlr) prendra également la parole.

Lors de cette 4e édition de la conférence internationale sur le dessalement, les discussions seront axées sur plusieurs thématiques : les nouvelles techniques de dessalement, l’utilisation des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique dans ce processus de traitement de l’eau très énergivore, ou encore le recours au système de dessalement à petite échelle, très souvent conteneurisé, déjà proposé par plusieurs entreprises dans les petites localités côtières en Afrique.

Pour plus d’informations sur la conférence, cliquez ici.

Jean Marie Takouleu

 

AFRIQUE : l’UE accorde une subvention à l’Initiative d’adaptation pour l’Afrique

 

Par Jean Marie Takouleu - Publié le 29 janvier 2020 / Modifié le 29 janvier 2020

L’Initiative d’adaptation pour l’Afrique (IAA) vient d’obtenir une subvention d’un million d’euros de la part de l’Union européenne. Ces fonds doivent faciliter la mise en œuvre de projets qui permettront aux Africains de faire face aux conséquences du changement climatique.

L’Union européenne fait un nouveau geste en faveur de l’adaptation au changement climatique en Afrique. Elle vient d’accorder une subvention d’un million d’euros en faveur de l’Initiative d’adaptation pour l’Afrique (IAA). Il de répondre aux difficultés financières pour mettre en œuvre des mesures pour prévenir les pertes et dégâts en Afrique.

L’Union européenne précise que sa subvention permettra de faciliter l’utilisation des informations sur le risque climatique, l’évaluation et à la mise en œuvre des mécanismes de transfert des risques, le renforcement des actions d’adaptation au climat ainsi que l’élaboration de rapports sur l’adaptation des différents pays au changement climatique.

Les soutiens de l’IAA

« Grâce à des initiatives dirigées par l’Afrique telles que l’IAA, nous avons le potentiel d’accélérer l’ambition de Contributions déterminées au niveau national à l’Accord de Paris à travers le continent. Cela permettra aux nations d’adapter les économies et les sociétés aux nouveaux risques posés par le changement climatique et nous aidera à mettre fin à la pauvreté et à la faim et à créer des voies résilientes au climat pour le développement économique alors que nous entrons dans une décennie d’action pour atteindre les ODD (objectif de développement durable) », explique Seyni Nafo, le coordinateur IAA

Les projets de l’IAA seront mis en œuvre conjointement par la Commission de l’Union africaine, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), le Programme des Nations unies pour l’environnement (Unep), la Banque africaine de développement (BAD) et l’African Risk capacity (ARC), une agence créée par l’Union africaine, pour aider les gouvernements membres à améliorer leurs capacités à mieux planifier, préparer et répondre aux événements météorologiques extrêmes et aux catastrophes naturelles.

Selon Miguel Arias Cañete, le commissaire européen à l’action climatique et à l’énergie, le soutien de l’Union européenne entre dans cadre des efforts de l’organisation en vue du renforcement de l’adaptation, en particulier dans les pays vulnérables. Ces dernières années, l’Union européenne a multiplié ses financements en faveur du climat en Afrique. En août 2019, l’Organisation a débloqué 56 millions de dollars pour la lutte contre la sécheresse dans la corne de l’Afrique (Est). Ce phonème qui touche également l’Afrique australe est une conséquence directe du réchauffement la planète. En 2019, la sécheresse a causé du stress hydrique et de nombreuses pertes de biodiversité en Afrique de l’Est et australe.

Jean Marie Takouleu

 

 

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