Rapport de l'ARMP 2017
L'Agence de Régulation des Marchés Publics a présenté son rapport 2017. Un rapport ombre et lumière, un rapport "bidon" pour certains. D'autres parlent d'abus d'autorités. Dans cet article, qui aborde l'adoption de budget 2020 par l'Assemblée nationale, vous aurez des détails sur le rapport de l'ARMP.
Dette intérieure du Sénégal:Les prévisions de l’État en 2020
XALIMANEWS- Lors de l’étude du budget à l’Assemblée nationale, et concernant la loi de finances, Abdoulaye Daouda Diallo a donné des assurances quant à la dette intérieure du Sénégal.
« Le gouvernement va poursuivre l’effort d’apurement de la dette intérieure et ceci, après une première enveloppe de 100 milliards de francs CFA dans le cadre de la deuxième loi de finances rectificative (Ffr2) pour le paiement de la dette 2019 », a déclaré le ministre des Finances.
Et de poursuivre : » Les impayés de 2017 et 2018, un plan d’apurement sur 3 ans (2020-2022) a été adopté et 113 milliards de francs CFA sont prévus dans la Lfi 2020 pour soulager les entreprises « .
Par ailleurs, le ministre s’engage à ce qu’il n’y ait plus d’arriérés constatés. Selon lui, il faut tenir compte du comportement très satisfaisant des recettes permettant d’exécuter correctement les dépenses.
Le budget du ministère du Pétrole et des Energies arrêté à 256 milliards F CFA.
https://www.dakaractu.com/L’Assemblée Nationale s’est penchée aujourd’hui sur le vote du projet de budget du ministère du Pétrole et des Energies, après celui du ministère de la Santé et de l’action sociale.
Ce projet s’est arrêté pour l’année 2020 à la somme de 255.396.691.327 francs cfa et 1.315.442.621.721 francs cfa en autorisation d’engagement.
Ce projet de budget est reparti en deux programmes majeurs qui sont l’optimisation du système d’offre d’électricité et l’électrification rurale et Énergies renouvelables.
Pour l’exercice de 2020, les crédits du programme « Optimisation du système d’offre d’électricité » sont fixés à 917.856.409.636 F Cfa en autorisations d’engagement et à 123.319.070.759 F Cfa en crédits de paiement.
En ce qui concerne l’électrification rurale et les énergies renouvelables, les crédits du programme sont arrêtés à 357.270.682.134 F Cfa en autorisations d’engagement et à 90.304.433.759 F Cfa en crédits de paiement.
Il serait important de rappeler que « 44% du budget est dédié au fonctionnement du ministère », a fait savoir le Ministre Mouhamadou Makhtar Cissé.
le ministre du Pétrole Makhtar Cissé survole son sujet
https://www.pressafrik.com/Le ministère du Pétrole et des Energies se taille la part du lion dans le budget de l’Etat. Faisant face aux députés, hier, l’ancien directeur de la Senelec Mouhamadou Makhtar Cissé a survolé son sujet, tellement il le maîtrisait. Ce Un ministre qui a ébloui la représentation parlementaire mais aussi le public par son éloquence et sa pertinence. Pour rassurer le peuple à travers ses représentants, Makhtar Cissé a promis de donner la possibilité aux jeunes d’être formés dans les métiers de Pétrole et gaz.
C’est connu, le ministère du Pétrole et des Energies est d’une importance capitale pour l’Etat. Jeudi, le rapport de la commission des Finances de l’Assemblée nationale a rendu public le projet de budget 2020 du département s’occupant de l’or noir et du gaz. Un budget qui se chiffre à 255 milliards 396 millions 691 mille 327 francs Cfa.
Dans le rapport, quatre programmes ont été identifiés dans le cadre du budget 2020 du ministère du Pétrole et des Energies. Il s’agit du système d’offre d’électricité, électrification rurale et énergies renouvelables, de la Sécurisation de l’approvisionnement en hydrocarbures et combustibles domestiques et Pilotage, de la coordination et de la gestion administrative. Eloquent et pertinent, le ministre du Pétrole, Mouhamad Makhtar Cissé, a survolé son domaine jusqu’à battre un record à l’applaudimètre dans l’hémicycle. Ayant répondu avec aisance à toutes les questions qui lui ont été posées relatives à notre pétrole et notre gaz, le ministre a néanmoins invité les « détracteurs » à un débat technique et non à des invectives de politique politicienne.
Dans la foulée, il a annoncé que le décret d’application de la loi sur le contenu local sera publié d’ici la fin du mois de décembre. « Le décret d’application sur le contenu local, en cours d’élaboration, sera partagé d’ici la fin du mois de décembre 2019 avec toutes les parties prenantes », a-t-il assuré. Les députés ont surtout interpellé le ministre sur des questions relevant du contenu local et de la formation des jeunes, en perspective de l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au large de nos côtes. Et dont l’exploitation devrait commencer vers 2023.
Macky Sall a sauvé la Senelec
L’ancien Directeur général de la Senelec a souligné que l’enjeu réside dans la connaissance et l’expertise afin de mieux défendre nos intérêts. Sur ce, il a indiqué qu’il fera tout pour que des experts soient formés pour une bonne supervision et négociation des contrats relatifs à nos hydrocarbures. A cet effet, Mouhamadou Makhtar Cissé a soutenu que le contenu local, différent de la RSE, vise notamment le développement et le renforcement des capacités du tissu industriel local afin de le rendre plus compétitif et apte à saisir les opportunités qui seront induites par l’exploitation des ressources pétrolières et gazières nationales.
Le ministre Makhtar Cissé a profité de la tribune que lui offraient les députés pour faire la part belle à la Senelec dont, selon lui, la production, la qualité de prestation et la gestion sont certifiées par tous les bailleurs de fonds. Selon le ministre du Pétrole et des Energies, si la Senélec a réalisé de grandes performances, c’est grâce au président Macky Sall qui a défini son plan de sauvetage dès son accession à la magistrature suprême. « Malgré les nombreuses factures impayées des universités, des mosquées, des hôpitaux, des services publics etc, la Senelec du Président Macky Sall est aujourd’hui une fierté pour le Sénégal et la sous-région » a magnifié le ministre du Pétrole et des Energies qui a dirigé l’électricien national pendant des années. Le Témoin
Hausse du prix de l’électricité:Le député Abdou Mbow invite le ministre à éclairer la lanterne des populations.
https://www.dakaractu.com/ Abdou Mbow a appelé le ministre Mouhamadou Makhtar Cissé a éclairer la lanterne des populations sur la hausse des prix de l’électricité annoncée par la Senelec qui est sous sa tutelle. Selon lui, il serait important pour la population, le sénégalais lambda, de comprendre l’essence de cette hausse. Le député n’a pas aussi manqué de lancer des pierres à son collègue Ousmane Sonko, qui n’arrête pas, selon Abdou Mbow, de d’appeler à acheter son livre sur le pétrole et du gaz au Sénégal. Abdou Mbow de lui dire que l’hémicycle n’est pas une librairie et si son livre n’a pas été bien vendu c’est parce qu’il n’y raconte que des contrevérités.
Ousmane Sonko sur la hausse de l’électricité:’’Le régulateur ne fait pas son travail’’
https://www.dakaractu.com/La hausse des tarifs du prix de l’électricité a fait beaucoup parler ce jeudi lors du vote du budget pour l’exercice 2020 du ministère du Pétrole et des Énergies.
En effet, au moment de son temps de parole, le leader de Pastef/Les Patriotes a montré son regret vis-à-vis de la hausse des prix de l’électricité. Selon Ousmane Sonko, il n’y aurait jamais dû avoir de hausse. À l’entendre, c’est une mauvaise gouvernance de la Senelec qui a débouché sur cette situation. Il n’a pas manqué aussi de lister les principaux maux de cette gestion, à savoir le (quasi) monopole du marché de l’électricité au Sénégal par la Senelec, ce qui lui permet d’avoir la latitude de manipuler le marché à sa guise. L’autre problème majeur de gestion, selon l’ancien inspecteur des impôts et domaines, est le régulateur qui n’a pas son indépendance…
DES DÉPUTÉS PRÉOCCUPÉS PAR LA SITUATION DE LA SENELEC
Dakar, 29 nov (APS) - La situation de la SENELEC, avec en toile de fond la hausse annoncée sur le prix de l’électricité, a été souvent évoquée par les députés lors de la séance plénière consacrée au vote du projet de budget 2020 du ministère du Pétrole et des Energies.
"Il n’y aurait jamais du avoir de hausse", a pour sa part soutenu le député Ousmane Sonko (PASTEF-les patriotes, opposition). Selon lui, "la situation de la SENELEC nécessite un audit profond, mais aussi une révision de son système de monopole totalement dépassé".
Il a aussi déploré le manque "d’autonomie" du régulateur de la SENELEC dont "le statut de dépendance financière ne permet de rien réguler par rapport aux doléances des clients".
Le député Seydou Diouf (majorité), a toutefois justifié cette hausse par des "facteurs exogènes" notamment une "fluctuation" sur le prix du baril du pétrole à l’international.
Le parlementaire, par ailleurs président de la commission des lois, a tout de même rappelé que la frange de la population (plus de 600.000 ménages) épargnée par cette hausse a connu récemment une baisse sur le prix de l’électricité à hauteur de 10%.
Au sujet de la cherté du coût de l’électricité le ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé a souligné que les prix élevés s’expliquent par "l’importation de tous les facteurs de production d’électricité mais aussi par la compensation opérée qui permet de financer, en partie, les programmes d’électrification du monde rural".SMD/ASB/OID
La CSA “dénonce et condamne vigoureusement » la hausse du prix de l’électricité
https://www.ferloo.com/La Confédération des syndicats autonomes (CSA) “dénonce et condamne vigoureusement” la hausse du prix de l’électricité qui va entrer en vigueur, le 1er décembre.
Dans un communiqué transmis à l’APS, la CSA appelle les travailleurs et leurs organisations syndicales à “la vigilance et à la mobilisation pour riposter à toutes les mesures antisociales du gouvernement”.
“La préservation de notre pouvoir d’achat au demeurant insuffisant est à ce prix”, ajoute-t-elle.
Une hausse de 6% sur la Moyenne et la haute tension et une hausse de 10% sur la Basse tension en épargnant les consommateurs des clients domestiques sur la 1ere tranche vont entrer en vigueur à compter du 1er décembre, selon la Senelec.
Lors d’une conférence de presse, mardi, le directeur général de la Société nationale d’électricité (Senelec) du Sénégal, Pape Demba Bitèye, a confirmé l’entrée en vigueur, de la hausse du prix de l’électricité, évoquant un manque à gagner de 12,191 milliards de FCFA enregistré par ses services depuis le début du dernier trimestre 2019.
La CSA note que “contre toute attente”, la Senelec “en accord avec le gouvernement, a procédé à l’augmentation du prix de l’électricité entre 6% et 10% (…) alors que l’ancien Directeur général de l’entreprise nous promettait une baisse en 2020”.
“Cette mesure, selon la centrale syndicale, était d’autant plus inattendue que depuis quelques années on était dans une dynamique de baisse du coût de l’électricité.”
Elle souligne que “les justifications laborieuses du nouveau DG ne peuvent convaincre si l’on considère que le taux appliqué aux petites, moyennes et grandes entreprises a obligatoirement des répercussions sur les coûts de production et des services, en conséquence, sur le pouvoir d’achat déjà faible des travailleurs et des populations en général”.
“Tous les ménages subiront les conséquences néfastes de la hausse”, selon la CSA, estimant que “si la Senelec mettait de la rigueur dans le recouvrement de ses créances auprès de l’Etat et des particuliers mais aussi dans la lutte contre le vol de l’électricité, les populations pouvaient être épargnées par cette hausse inopportune et évitable”. (APS)
LE BUDGET 2020 DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE ARRÊTÉ À PLUS DE 43 MILLIARD
Dakar, 29 nov (APS) - Le projet de budget 2020 du ministère de la Justice, soumis au vote des députés ce vendredi, est arrêté à la somme de 43 milliards 64 millions 711 francs CFA, indique le rapport de la commission des finances de l’Assemblée nationale.La séance est présidée par la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Yata Sow.
Le budget est défendu par le Garde des sceaux, Malick Sall, accompagné par ses collaborateurs, le ministre des finances et du budget, Abdoulaye Daouda Diallo et son homologue en charge du dialogue social et des relations avec les institutions.
Selon le rapport de la commission des finances, le budget 2020 du ministère la Justice enrôle cinq programmes dénommés : ’’justice judiciaire’’, ’’éducation surveillée et protection judiciaire de l’enfant’’, ’’administration pénitentiaire’’, ’’bonne gouvernance des droits humains et pilotage’’, ’’coordination et gestion administrative’’
Par nature économique des dépenses, les crédits de ces programmes sont répartis en dépenses de personnel, biens et services, transferts courants, investissements exécutés par l’Etat et transferts en capital, lit-on dans le rapport de la commission des finances de l’Assemblée nationale. MK/OID
RAPPORT 2017 DE L’ARMP: 126 autorités contractantes ont passé 8995 marchés pour une valeur totale de 1925.758.620.361 F Cfa
https://www.jotaay.net/Enfin ! L’Autorité de régulation des marchés publics a publié, hier, son rapport 2017. L’Armp confirme ainsi «Les Échos» qui annonçait que le tant attendu rapport sera divulgué courant novembre. Face à la presse hier, l’organe de régulation a indiqué avoir audité, pour le compte de l’exercice 2017, 126 autorités contractantes. Ces autorités contractantes ont passé 8995 marchés dont 2841 marchés par Demande de Renseignements et de Prix à Compétition Ouverte (Drpco) et autres modes et 6154 par Demande de Renseignements et de Prix à Compétition Restreinte (Drpcr) et Drps, le tout d’une valeur totale de 1925.758.620.361 F Cfa. Pour l’exercice 2017, le taux d’absorption des crédits a augmenté de manière considérable atteignant 100% pour la plupart des autorités contractantes, pour une moyenne de 98%. Le taux d’entente directe à fortement chuté, quittant largement la barre des 20% et plus pour ne s’élever qu’à 9%. Sur le retard noté pour la publication du Rapport général 2017 de l’Armp, le Directeur général de l’organe, Saër Niang, qui exclut toute pression politique, explique cela par le fait que l’Armp est la seule institution de contrôle «qui a la lourde charge d’auditer plus de 100 structures publiques par an».
Rapport 2017 de l’ARMP:les bonnes feuilles
http://www.dakarmatin.com/L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a publié son Rapport 2017, ce jeudi. Le président de son Conseil de régulation dit avoir constaté à l’issue de l’exercice 2017, une bonne maîtrise des procédures de passation de marchés. Cette situation, dit-il, est caractérisée par « une régression de certains dysfonctionnements » jadis récurrents.
«Le taux d’absorption des crédits a augmenté de manière considérable. Nous en sommes à 98%», a-t-il argué. Le taux d’entente directe à fortement chuté, nous en sommes seulement à 9%, alors que partout, il est admis qu’il aille jusqu’à 20%. Les marchés sont de meilleure qualité, le prix de la commande public a baissé. C’est ça que nous recherchons. Nous sommes en train de le réussir, avec les autorités contractantes», a fait valoir Saër Niang dans des propos rapportés par l’APS.
Selon Oumar Sakho, le Conseil de régulation de l’ARMP a audité pour le compte de l’exercice 2017 126 autorités contractantes, qui ont passé 8 995 marchés dont 2 841 marchés par DRPCO et autres modes et 6 154 DRPCR et DRPS, le tout d’une valeur totale de 1925 758 620 361 F CFA.
De même, a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse,3 328 marchés représentant un montant 1 797 889 120 858 F CFA ont été passés en revue par les cinq cabinets d’audit. Les marchés audités représentent ainsi 93 % en valeur et 37 % en nombre.
Evoquant les dysfonctionnements Oumar Sakho, a cité les fractionnements, les retards dans la publication des plans de passation de marchés (PPM) ou AGPM (avis général de passation des marchés). Il y a également selon lui, le défaut d’inscription des marchés dans le PPM, les défaillances dans le dispositif organisationnel et institutionnel, l’invitation de prestataires non spécialisés dans les prestations requises engendrant un renchérissement des coûts et une mauvaise qualité de prestations.
Entre autres recommandations, l’Armp demande aux autorités contractantes de respecter les clauses contractuelles du point de vue de la qualité mais également de l’application des pénalités de retard. Les services de Saër Niang les invitent aussi à prendre les mesures idoines pour remédier aux insuffisances notées dans le processus de passation et qui altèrent la traçabilité des procédures (défaillance dans l’archivage, non-respect des règles de publicité, défaut de signature des documents de marchés.
«La commande publique, mais aussi par la sensibilisation des gestionnaires de crédits, des services maître d’œuvre et notamment des Agents comptables particuliers (ACP) sur l’importance de transmettre les documents relatifs à l’exécution physique et financière à la CPM » (cellule de passation de marché)
Rapport Armp 2017–AUX MARCHÉS DES IRRÉGULARITÉS:Coud, Apix, Cdc…épinglés
Fractionnements, retards dans la publication des plans de passation de marchés, défaut d’inscription des marchés dans le Plan de passation des marchés (Ppm) ainsi que des défaillances dans le dispositif organisationnel et institutionnel, tels sont entre autres les dysfonctionnements décelés encore dans la gestion de la commande publique au cours de l’année 2017.
Les irrégularités persistent dans le processus de passation des marchés publics des autorités contractantes. Au titre de la gestion 2017, malgré les quelques avancées notées, les différents rapports d’audit transmis à l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) par les consultants ont fait état entre autres de fractionnements, de retards dans la publication des plans de passation de marchés, de défaut d’inscription des marchés dans le Plan de passation des marchés (Ppm) ainsi que des défaillances dans le dispositif organisationnel et institutionnel. Une kyrielle de non- conformités a été par ailleurs relevée.
Au total, 677 Plans de passation de marchés (Ppm) recensant 22 mille 981 projets de marché ont été publiés en 2017, avec 2 832 révisions. Le besoin en marché de fournitures exprimés par les autorités contractantes représente 49% du total des projets de marché en nombre, suivis des marchés de services avec 24%, suivis des marchés de travaux 17% et enfin des marchés de prestations intellectuelles 10%.
Les marchés immatriculés en 2017 se chiffrent à 4 055 en nombre, soit 1 545 milliards de francs Cfa. Le privé national a gagné les 90% des marchés, mais en valeur ce sont les entreprises étrangères qui ont pris le gros lot.
S’agissant des prévisions en valeur, les marchés de travaux dominent avec 80%, suivis des marchés de fournitures 13% et enfin des marchés de prestations intellectuelles et services respectivement 3% et 4%.
65% des recours qui ont atterri sur la table de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) ont porté sur les appels d’offres, selon le directeur général de la structure. Saër Niang partageait hier le rapport de l’Armp pour l’exercice 2017. «C’est au niveau des marchés qu’il y a eu plus de contentieux avec 50%. 62% des recours en contentieux concernent l’Administration centrale», a dit M. Niang. En 2017, il y a eu seulement 9% de passation de marchés par entente directe. Les demandes de renseignements et de prix à compétition restreinte apparaissent comme la procédure la plus usitée par les autorités contractantes, selon le directeur général de l’Armp. En nombre, souligne Saër Niang, elles représentent plus de 45% des prévisions de marché, alors qu’en valeur, les appels d’offres ouverts dominent largement les autres modes de passation avec 92% du total des prévisions.
Au titre de l’année 2017, le Comité de règlement des différends a rendu 296 décisions dont 105 de suspension provisoire, 191 définitives dont 180 relatives à des recours portant sur des procédures de passation de marchés. «Sur les 180 décisions définitives relatives à des recours, 25 recours ont été déclarés irrecevables dont 14 pour cause de tardiveté, 74 requérants ont obtenu gain de cause, 80 ont été déboutés et 1 cas d’incompétence du Crd», a détaillé Saër Niang.
Surplus de paiement,non-respect du principe de libre accès à la commande publique à la Cdc:Les mauvaises consignes de Thierno Seydou Niane
https://www.lequotidien.sn/Suite à l’attribution du marché relatif à la construction du siège de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) à l’entreprise Dmp construction, celle-ci s’était attachée les services de Technosud pour la conception, l’installation, la mise en service et l’entretien des ascenseurs. Suite au non-respect des engagements de Dmp, en situation conflictuelle avec la Cdc, et à un besoin d’entretien des ascenseurs, la Cdc sollicite de passer un marché par entente directe pour l’entretien de ses trois ascenseurs attribué à Technosud Sa pour un montant de 7 millions 80 mille de francs Cfa.
Les auditeurs ont trouvé qu’une «facture d’1 million 770 mille, correspondant à une prestation de trois mois, a été mandatée le 15 mars 2017 avant l’obtention de l’autorisation de contracter par entente directe qui a été donnée le 23 juin 2017, en réponse à une requête formulée le 13 juin 2017». Cela, d’après les consultants, «traduit au mieux une exécution anticipée des prestations à défaut, le mandatement de prestations non encore effectuées». Pis, soulignent-ils, «le cumul des paiements effectués sur ce marché se chiffre à 7 millions 552 mille francs Cfa pour un contrat conclu pour 7 millions 80 mille francs Cfa, soit un surplus de paiement de 472 mille francs Cfa».
Un non-respect du principe de libre accès à la commande publique a été décrié par les auditeurs dans un marché d’acquisition de tenues de travail attribué à Baol équipement pour 3 millions 37 mille 320 francs Cfa. La même irrégularité a été notée dans d’autres marchés, notamment ceux relatifs à l’acquisition de totem et enseignes attribués à Ohin’s communication pour 11 millions 977 mille francs Cfa, à la fourniture installation et mise en service de matériels de sécurité attribuée à Gen-Tech Sarl pour 12 millions 384 mille 100 francs, ainsi que dans l’achèvement des travaux du siège de la Cdc attribué à Sen Caduset pour 24 millions 935 mille 288 francs Cfa.
Dans ces marchés, l’obligation d’élection de domicile des attributaires n’a pas été respectée.
Dans les marchés conclus par avenants, des in-conformités ont été également relevées par les consultants de l’Armp.
on par rapport à cet écart’’, écrit le cabinet KPMG qui a réalisé l’audit pour le compte de l’Armp.
A noter que la période couverte par le rapport fait partie de la gestion de Cheikh Oumar Hann, à l’époque directeur général du Coud (août 2014-avril 2019)
Salle de délibération Dakar-Plateau:Un vendeur d’ordinateurs gagne le marché
https://www.rewmi.com/Le maire de la commune de Dakar Plateau a été épinglé par le rapport 2017 de l’Armp. Aliou Ndoye a filé le marché de la réhabilitation de la salle de délibération à un vendeur d’ordinateurs pour un coût de 60, 3 millions. Alors que selon la qualification mentionnée dans l’appel d’offres, le marché devait être confié à une entreprise de génie civil. Pis, la commission des marchés a été convoquée deux jours avant la tenue de la séance d’ouverture des plis en violation du Code des marchés, rapporte Libération.
Magal et Gamou 2017: Anta Sarr dépense un milliard en riz
https://www.rewmi.com/Dans son rapport 2017, l’autorité de régulation des marchés publique (Armp) a épinglé la Délégation Générale à la Protection Sociale et à la Solidarité Nationale (Dgpsn). L’institution dirigée par le chirurgien-dentiste Dr Anta Sarr Diacko, a notamment été épinglée dans deux marchés passés par entente directe. Il s’agit de l’achat de riz destiné à la couverture du Magal avec le Complexe Setou Indou (CSI) pour 196 000 000 F CFA et Maouloud 2017 avec Socomi pour 803 880 000 F CFA). Soit près d’un milliard de francs Cfa.
Ces deux marchés relatifs à l’acquisition de riz pour la couverture des besoins des évènements religieux (Magal et Gamou), ont été conclus par entente directe autorisée par le Comité de Règlement des Différends de l’ARMP. Mais selon le cabinet Busness Système Conculting qui a audité la DGPSN, « cette procédure a par la suite été déroulée dans des délais anormalement longs confirmant que l’urgence invoquée à l’appui de la requête n’était pas fondée d’autant plus que l’organisation desdites cérémonies religieuses est bien calée dans le calendrier et qu’une bonne planification des actions aurait dû conduire à lancer les marchés en temps opportun, par des procédures ouvertes à défaut de constituer des stocks de sécurité permettant l’intervention de la DGPSN en cas de besoin ».
L’auditeur note également qu’entre « la date de saisine de la DCMP par l’Autorité Contractante, aux fins de conclure un marché par entente directe (25 octobre 2017) et la date de notification du marché (29 décembre 2017), il s’est écoulé une période de deux mois largement suffisants pour dérouler une procédure d’appel d’offres ouvert en procédure d’urgence ».
Ce n’est pas tout. Selon le cabinet d’audit, la DGPSN a passé deux autres marchés par entente directe à la même année, avec les mêmes entreprises à savoir le Complexe Setou Indou ( Csi) pour 354 280 000 F CFA et Socomi pour 623 580 000 F CFA. Ces marchés portent sur l’achat de riz pour venir en aide aux sinistrés. Certes, le gré à gré a été autorisé par le Comité de Règlement des Différends de l’ARMP, mais selon l’auditeur, « la lettre portant avis défavorable de la DCMP n’a pas été classée dans le dossier », leur permettant de « disposer d’éléments d’appréciation des arguments avancés par la DCMP ».
Mais « il ressort de la décision du CRD de l’ARMP, qu’aucune des conditions prévues dans l’article 76 du CMP, pour recourir à l’entente directe, n’a été remplie par la DGPSN ».
Travaux du nouveau marché de Thiaroye :Mountaga Sy aménage un dépassement de plus de 2 milliards
https://www.lequotidien.sn/Pour les travaux et l’aménagement du nouveau marché de Thiaroye dans le cadre du recasement des places d’affaires affectées par le Ter, le budget initial d’après les résultats du rapport d’audit a été évalué à 6 milliards de francs Cfa. Mais dans le cadre de la mission de revue de ce marché qui a été attribué par l’Agence nationale chargée de la Promotion de l’investissement et des grands travaux (Apix), les auditeurs se sont rendu compte que «le contrat est signé pour un montant de 8 milliards 263 millions 285 mille 158 francs Cfa, soit un dépassement du budget de 2 milliards 263 millions 285 mille 158 francs Cfa».
Comme autres anomalies, le rapport note qu’il «s’est écoulé un délai de 11 jours entre l’ouverture des plis et l’attribution du marché, en violation de l’article 73, alinéa 2.a.3 du Cmp qui préconise un délai de 3 jours ouvrables au plus. Le dossier type de l’Armp mis à jour en juin 2017 n’a pas été utilisé par l’Apix. En effet, les articles 42.1 et 42.3 des Ic relatif au recours disposent que la Prm est tenue de répondre à la réclamation dans un délai de cinq jours ouvrables. Or le Cmp, en ses articles 89 et 90, dispose que ce délai doit être de trois jours.
Le délai de 5 jours francs pour la convocation des membres de la commission des marchés aux différentes réunions n’est pas respecté, en violation de l’article 39 alinéa 1 du Cmp (ouverture des plis 29 septembre 2017- convocation le 25 septembre 2017 ; réunion de validation du rapport d’évaluation prévue le 10 octobre 2017, convocation envoyée par mail le même jour)».
Les consultants notent aussi que «les soumissionnaires non retenues ont été informés 17 jours après l’attribution provisoire, en violation de l’article 84 alinéa 3 du Code des marchés publics.
L’ouverture des plis est intervenue le 29 septembre 2017 et l’évaluation le 10 octobre 2017, soit un délai de 11 jours. En outre, le marché a été signé le 29 novembre 2017 et approuvé le 21 décembre 2017, soit un délai de 22 jours. La procédure a ainsi duré 83 jours entre l’ouverture des plis et l’approbation du contrat. Ce délai est anormalement long pour un marché passé en procédure d’urgence.
Les états financiers déposés par les soumissionnaires ne sont pas certifiés par un commissaire aux comptes».
Rapports 2017 de l’Armp:quand des autorités se sucrent sur le dos des impactés du TER, des sinistrés et..
PressAfrik-Les auditeurs qui ont évoqué deux marchés de gré à gré de 354 millions de F CFA et 623 millions de F CFA pour achat de riz destiné aux sinistrés, ont indiqué qu’ « aucun justificatif d’exécution du marché (bon de commande, bordereaux de livraison, factures, procès-verbal de réception) n’a été classé dans le dossier laissant subsister une incertitude sur l’exécution conforme du marché avec les dispositions du contrat».
Pire, en analysant la procédure du marché, de fournitures informatiques attribuées à Oumou informatique pour 29 millions de F CFA, les auditeurs révèlent que l’examen des offres, des lettres de soumission et de marché a permis d’identifier des indices de collusion entre les soumissionnaires Baye computer et Office informatique en violation du principe de transparence.
Au niveau de l’ONAS, on parle d’incertitudes autour de 499,6 millions de F CFA. Sur l'échantillon de 21 procédures de Demandes de renseignements et de prix (Drp) à compétition restreinte, estimé à 305,5 millions de F CFA, d’un montant de 106,091 millions de F CFA sont entachées de signes de collusions, selon les auditeurs. Qui ajoutent que les travaux de réhabilitation des réseaux d’eaux usées ont donné lieu à la passation de plusieurs marchés fractionnés et sans mise en n’œuvre d’une procédure concurrentielle dûment documentée pour un montant cumulé estimé à 499,6 millions de F CFA.
Quant au recasement des impactés du Ter, un curieux dépassement de 2,2 milliards de F CFA a été noté par les auditeurs. Le délai pour ce marché lancé par l’Apix est anormalement long pour un marché passé en procédure d’urgence. Le budget prévu est de 6 milliards F CFA. Alors que le contrat est signé pour un montant de 8 263 285 158 F CFA, soit un dépassement du budget de 2 263 285 158 F CFA.
Les rapports de l’Armp ont aussi noté les séminaires sur les marchés publics. Le ministère des Sports a choisi Mora Multiservices pour l’organisation d’un séminaire pour un montant de 3 445 600 F CFA TTC. Les domaines d’activités des entreprises présélectionnées ou choisies n’ont rien à voir avec l’organisation d’atelier ou de séminaire, en violation des dispositions du Code.
Port autonome de Dakar:Incohérences et dysfonctionnements
https://www.lequotidien.sn/Au Port autonome de Dakar (Pad), la passation des marchés est un exercice hasardeux et sujet à de nombreuses incohérences. C’est ce que relève l’audit réalisé par le cabinet Bsc sur la société. En effet, les auditeurs listent une longue série de dysfonctionnements dont la dernière n’est pas le fait que la coordonnatrice de la Cellule qualité hygiène et environnement soit à la tête de la commission des marchés. «Un cumul de fonctions contraire à l’esprit du Code», estime l’auditeur. Le rapport met l’accent sur les nombreux dysfonctionnements. Ainsi, dans l’appel d’offres portant renflouement et immersion de navires ayant coulé dans le plan d’eau, un marché attribué à Les ateliers du Cap Vert pour un montant de 3 milliards 416 millions 100 mille francs Cfa, les auditeurs s’étonnent que les 2 autres soumissionnaires aient vu leurs offres rejetées pour défaut de production d’une garantie de soumission. «Un manquement à l’obligation réelle de mise en concurrence», soulignent les auditeurs. Dans la plupart des listes restreintes élaborées avant le lancement des marchés, l’auditeur a pu remarquer des manquements au point de s’interroger sur la pertinence de cette procédure. Dans le marché d’aménagement du terrain du centre aéré du Pad à Mbao, l’auditeur note que le marché d’un montant de 71 millions 177 mille 812 francs Cfa a largement dépassé les délais. Après 9 mois, les travaux n’étaient exécutés qu’à 15,87% pour un montant de 11 millions 298 mille 500 F alors que les versements reçus par l’entreprise Still living étaient de 20 millions 897 mille 400. Dans le marché portant sur le remplacement de la plateforme matérielle sur l’infrastructure virtuelle du port attribuée à Cfao, l’auditeur note que curieusement, le contrat a été enregistré avant même son approbation. Des incohérences de dates et dans les notes attribuées aux soumissionnaires dans les évaluations, l’absence de pénalités de retard dans certains marchés et l’absence de justificatifs sont revenues de façon récurrente dans le rapport établi par Bsc qui juge que le Pad s’est conformé de manière «moyennement satisfaisante aux procédures de passation».
RAPPORT ARMP 2017: A Kaolack, Mariama Sarr viole toutes les règles des marchés publics et se classe dans la catégorie «pas satisfaisante»
https://www.jotaay.net/Quand il s’agit de chercher les bons élèves en matière de conformité aux dispositions et procédures de passation et d’exécution des marchés publics, il vaut mieux éviter la commune de Kaolack sous la gestion de Mariama Sarr. L’Armp qui a publié hier son rapport 2017 a en effet classé Kaolack parmi les plus mauvais élèves en la matière, la classant dans la catégorie «pas satisfaisante» aux dispositions et procédures de passation et d’exécution des marchés publics au titre de la gestion 2017.
Selon le rapport, les marchés qui ont fait l’objet de revue et de vérification au niveau de la commune de Kaolack s’élèvent à un montant total de 1.258.335.904 F Cfa. Des marchés dont l’examen révèle d’énormes cas de non-conformité. Parmi celles-ci, un problème d’accès au Sygmap par la Cellule de passation des marchés, la non-formation des personnes impliquées dans la passation des marchés, la mise en place tardive (le 06 février 2017) de la Commission des marchés de la Commune de Kaolack en violation de l’arrêté N°00864 du 22 janvier 2015 qui prévoit que cet arrêté de nomination doit être communiqué à l’Armp et à la Dcmp au plus tard le 5 janvier de chaque année.
Aussi, selon le rapport, la Cellule de passation des marchés de la Commune de Kaolack n’a pas produit les rapports trimestriels et le rapport annuel au titre de la gestion 2017, en violation de l’arrêté N°865 du 22 janvier 2015 relatif à l’organisation et au fonctionnement des Cellules de passation des marchés des autorités contractantes.
Les autres violations du Code des marchés publics commises par la commune de Mariama Sarr : la non exhaustivité de l’archivage des dossiers des marchés, la non-information des soumissionnaires non retenus du rejet de leur offre. Mais également la non-restitution des garanties de soumission après l’attribution.
Ce n’est pas tout, puisque à la Commune de Kaolack, les délais d’évaluation et d’attribution des marchés sont en dépassement en violation de l’article 70 du Cmp et les avis d’attribution définitive de marchés ne sont pas publiés sur le portail des marchés publics.
Un marché qui illustre bien la violation : la construction du Centre de santé de Médina Baye attribué à Gie Cheikh Al Islam pour un montant de 432.837.000 F Cfa TTC. Pour ce marché à appels d’offres ouvert (Aoo), la date d’approbation du marché est antérieure à la date de souscription du contrat.
Alors que pour ce qui est de l’«acquisition de matériel roulant de type Pick-up double-cabine, attribué à Carrefour Automobiles pour un montant de 51.000.000 F Cfa TTC», la Dcmp n’a pas été saisie sur l’évaluation et l’attribution provisoire du marché ou encore sur l’examen juridique et technique du projet de marché. Ce qui est une violation de l’article 2 de l’arrêté n°00106/MEFP du 7 janvier 2015.
Les auditeurs déplorent également le fait qu’ils n’ont pas reçu l’ordre de service pour certains marchés, notamment celui de «Travaux de remblai dans la Commune de Kaolack». Alors que pour trois autres marchés d’un montant de près de 20 millions, les demandes de renseignements et de prix à compétition ouverte sont antérieures à l’immatriculation des marchés.Sidy Djimby NDAO
PASSATION DE MARCHES A LA POSTE: Un si long collier de manquements au cou de Ciré Dia
https://www.jotaay.net/C’est une véritable couronne de manquements que le rapport 2017 de la Armp a tressée à La Poste de l’ex-Directeur général Ciré Dia. Du cumul de fonctions au sein de la commission des marchés, en passant par la non-conformité à l’obligation de verser la quote-part de 50% sur les produits des ventes des dossiers d’appels d’offres, tout y passe…
Au terme de ses vérifications, le cabinet Gsm/Sspm a dressé une longue liste d’observations. Des constats relatifs surtout au dispositif organisationnel. «La décision portant nomination des membres de la commission des marchés publics en date du 5 janvier 2017 a été transmise tardivement à l’Armp et à la Dcmp (le 1er février 2017), en violation de l’article 6 de l’arrêté du MEF n°864 du 22 janvier 2015 fixant les nombres et les conditions de désignation des membres des commissions des marchés des Autorités contractantes», note d’emblée le vérificateur. Qui souligne également que le Directeur de la logistique et de la maintenance, membre de la commission des marchés, «cumule» cette fonction avec celle de responsable de services techniques et des approvisionnements. Cela, «en violation» des dispositions de l’article 2.d de l’arrêté du MEF n°864 du 22 janvier 2015. Poursuivant, le cabinet Gsm/Sspm reproche à l’équipe de l’ancien Dg Ciré Dia de n’avoir pas publié sur le portail des marchés publics l’avis général de passation des marchés, violant ainsi l’article 56 du Code des marchés publics.
Relevant que le rapport annuel et les rapports trimestriels ne lui ont «pas été communiqués», le vérificateur regrette que cela ne lui ait pas permis de s’assurer du respect de l’article premier de l’arrêté du MEF n°865 du 22 janvier 2015, relatif aux prérogatives des Cellules de passation des marchés des autorités contractantes.
Enchainant les griefs, l’auditeur révèle que «la Poste ne s’est pas conformée à l’obligation de verser la quote-part de 50% sur les produits des ventes des dossiers d’appels d’offres», notamment concernant les «marchés passés par Appels d’offres ouverts».
Pire, «pour 75% des marchés passés par Appels d’offres ouverts», le vérificateur soutient qu’en violation de la règlementation en vigueur, «la date d’évaluation n’a pas été spécifiée sur le rapport», ce qui ne lui «permet pas de s’assurer» de la tenue de l’opération à bonne date. En outre, toujours, les auditeurs soulignent «l’absence de preuve de la publication de l’avis d’attribution définitive sur le portail des marchés publics pour 100% des Aoo». De même, «le délai d’attribution est anormalement long, pour 25% des Aoo; constats spécifiques aux marchés passés par Demande de renseignement et de prix à Compétition restreinte». Ce qui est une entorse à l’article 70 du Code.
N’en finissant pas d’égrener le chapelet de manquements à l’équipe de Ciré Dia, le rapport note «l’absence d’avis de la Cellule de passation de marchés sur les procédures de Drp». Mbaye THIANDOUM
ADS:L’Armp met à nu les «graves manquements» de Pape Maël Diop
Dakarmatin via Seneweb -L’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), qui a envoyé une mission de vérification des processus de passation, d’exécution, de suivi administratif, financier et technique des marchés conclus par l’Agence des aéroports du Sénégal (Ads) pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2017, a pu constater de «graves manquements » dans cette agence dirigée depuis 2012 par Pape Maël Diop. En effet, dans son rapport final 2017 publié, ce jeudi 28 novembre 2019, les missionnaires de l’Armp ont écrit que l’examen des procédures de passation des marchés lancés par appel d’offres ouverts, a permis de noter «les non-conformités récurrentes».
Il est décelé, d’après le rapport, «des manquements récurrents au respect des exigences d’information, des soumissionnaires, notamment la non-transmission systématique des procès-verbaux d’ouverture des offres, telle que préconisée par l’article 67-4 du Code des marchés publics». En outre, à l’Agence des aéroports du Sénégal, «les Pv d’attribution des marchés ne sont pas approuvés par le directeur général». C'est du moins ce qu'ont fait constater les contrôleurs de l’Armp qui rappellent d’ailleurs qu’à défaut d’une décision d’attribution en bonne et due forme, l’approbation du Pv par l’agent comptable doit être matérialisée et datée pour leur permettre de s’assurer du respect des dispositions de l’article 84.3 du Code des marchés et du délai de trois jours à compter de la proposition de la commission des marchés, accordé à l’Agent comptable.
«Certaines lettres ne portent pas la mention de l’accusé de réception» L’équipe dépêchée par Saër Niang a également fait remarquer pour s’en offusquer que «l’information des soumissionnaires non retenus, du rejet de leurs offres, n’est pas toujours effective, car certaines lettres ne portent pas la mention de l’accusé de réception (cachet, date et signature), pour nous permettre de nous assurer du respect de l’article 84.3 du code des marchés publics». Le document relève que «les attestations de mainlevée des garanties de soumission ne sont pas dûment établies».
Dans beaucoup de marchés passés par l’Ads, l’Armp révèle que «les contrats ne comprennent pas de clause de pénalités de retard, contrairement ainsi, aux exigences de l’article 13.7 du Code des marchés publics, qui définit toutes les mentions obligatoires, devant figurer dans les contrats, une attention particulière doit être accordée à la mise au point des marchés». Sur un autre volet, le rapport pour l’exercice 2017 de l’agence des aéroports du Sénégal, «les noms et fonctions des membres des comités techniques d’évaluation ne sont pas retranscrits dans les rapports d’évaluation qui ne sont pas toujours signés»
AUDIT DES MARCHÉS 2017:Les gros cafards de la Lonase, énormément de manquements notés
https://www.jotaay.net/La Loterie nationale sénégalaise a aussi été fouillée, au titre de ses marchés pour l’année 2017. Mais, que de cafards. C’est en tout cas ce que font comprendre les auditeurs. D’après eux, pour ce qui est du dispositif intentionnel, à l’organisation et à l’environnement de la passation, «l’Agpm n’est pas conforme au modèle type défini par l’Armp, il ne renseigne pas sur les projets de marchés figurant dans le Plan de passation des marchés et devant faire l’objet d’une procédure d’appel d’offres, en violation des dispositions de l’article 6 alinéa 4 du Cmp».
La cellule de passation des marchés de la Lonase d’ailleurs, n’a pas produit de rapports trimestriels au titre de la gestion 2017, en violation des dispositions de l’article 1 de l’arrêté n°00865 du MEFP pris en application des articles 35 et 141 du Cmp.
Aussi, la quote-part de l’Armp sur les produits des ventes de Dao n’a pas été versée, en violation des dispositions de l’article 37 du décret n°2007-546 du 25 avril 2007 portant organisation et fonctionnement de l’Armp. Pour ce qui des appels d’offres ouverts (Aoo), le vérificateur dit aussi constater que les marchés sont inférieurs aux seuils de revue de la Dcmp. L’échantillon qu’ils ont ne comprend qu’un seul marché passé par appel d’offres ouvert. Et après revue, beaucoup de manquements ont été notés dans la passation de plusieurs marchés. La revue de la Cellule de passation des marchés sur le Dossier d’appel d’offres et le rapport d’évaluation des offres n’est pas matérialisée, en violation des dispositions de l’article 141.C et de l’arrêté n°00865 du Mefp relatif à l’organisation et au fonctionnement des Cpm. En un mot et en mille, le vérificateur dit que «la Lonase ne s’est pas conformée de manière satisfaisante aux dispositions et procédures de passation et d’exécution des marchés publics».Madou MBODJ
Marchés publics:Les cafards de Matar Bâ
http://www.dakarmatin.com/Selon le quotidien Libération, le ministère des Sports dirigé par Matar Bâ a été épinglé dans le rapport 2017 de l'Autorité de régulation des marchés publics (Armp), sur la passation des marchés, rendu public, hier, après des années de retard.
Pour l'organisation d'un séminaire sur les marchés publics, le département des Sports a choisi une entreprise de quincaillerie, Mora Multiservices, pour un montant de 3 445 600 Fcfa, en violation flagrante des dispositions du Code des marchés
LE PRIVÉ NATIONAL RAFLE L’ESSENTIEL DES MARCHÉS PUBLICS (DG ARMP)
Dakar, 28 nov(APS) - Le secteur privé national remporte "l’essentiel des marchés publics au Sénégal", a révélé jeudi le Directeur de l’Autorité des marchés publics (ARMP), Saër Niang, reconnaissant toutefois que ’’les gros marchés’’ portant sur de grands travaux tombent ’’souvent entre les mains d’entreprises étrangères’’.
S’exprimant jeudi à Dakar lors d’un atelier de restitution et de partage sur les résultats des audits pour la gestion 2017, M. Niang a déclaré que le secteur privé national remporte désormais "l’essentiel des marchés publics au Sénégal",
"Mais même s’ils raflent la plupart des marchés, ajoute-t-il, les entrepreneurs nationaux peuvent parfois voir baisser de façon drastique leur part en valeur, les gros marchés tombant souvent entre les mains d’entreprises étrangères, lorsqu’il s’agit par exemple de grands travaux, comme les aéroports".
Toutefois, le privé sénégalais ne perd pas tout au change, en raison des possibilités de collaborations avec ses homologues des autres pays.
"Dans ces marchés, il y a de la sous-traitance. Les grandes entreprises travaillent avec le secteur privé national. Il faut faire beaucoup d’efforts pour exiger ou imposer que les marchés soient allotis", a suggéré Saër Niang.
Il préconise qu’il y ait plusieurs lots pour permettre aux entreprises nationales de remporter davantage de marchés, tout en sachant que leur collaboration avec le privé étranger leur permet aussi de gagner en compétence, technicité, partage de savoir, etc.BHC/ASG/BK
ARMP:Saer Niang refuse de partir à la retraite et invoque les textes de la structure
http://www.dakarmatin.com/Après trois mandats à la tête de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), Saêr Niang n'est toujours pas prêt à quitter ses fonctions de Directeur général. Interpellé sur la question ce jeudi, lors de la présentation du rapport de l'Armp 2017, il a dit sans plus de précision que les textes de ladite structure ne mentionnaient nulle part que son magistère va prendre fin au terme de ce mandat.
"Je fais mon travail par rapport aux texte qui nous régissent. Et les textes qui nous régissent ne constatent pas la fin de mes activités au terme des trois ans", a-t-il déclaré.
Gestion de l’eau:Ce que l’Armp recommande à la Sones
IGFM – L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a demandé à la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) de mettre en œuvre les investissements prévus dans ce secteur, notamment la restructuration du réseau hydraulique de Dakar et l’augmentation de la production d’eau, en vue d’apporter une solution aux pénuries récurrentes du liquide précieux.
L’ARMP, pour la première fois depuis sa création, a réalisé une mission de revue indépendante des contrats de délégation de service public du secteur de l’eau, à travers le contrat d’affermage signé entre l’Etat du Sénégal, la SONES et la Sénégalaise des eaux (SDE).
Dans son rapport, elle exhorte la SONES à « résorber les retards constatés dans la réalisation des engagements contractuels en terme de réhabilitations ».
Elle souhaite aussi la mise en oeuvre de ses obligations de contrôle des activités de l’exploitant du service affermé.
De même, l’ARMP recommande de « mettre en place une interface ou une passerelle lui permettant d’accéder aux systèmes d’information du Fermier : données comptables, base clients, facturation & encaissement, traitement des réclamations ».
Saër Niang, Dg de l’Armp:«Notre plus grand problème,c’est…»
IGFM – L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) rencontre un ’’grand problème’’ dans la conduite de ses missions d’audit, en raison du non archivage des documents, a déploré jeudi à Dakar son directeur général, Saër Niang.
« Le grand problème, c’est l’archivage. Tout le monde a des problèmes avec l’archivage. L’archivage est essentiel. C’est le ventre mou du dispositif », a-t-il dit.
Le DG de l’ARMP s’exprimait lors d’un atelier de restitution et de partage sur les résultats des audits pour la gestion 2017.
Saër Niang estime que les autorités contractantes ont « beaucoup à faire » en matière d’archivage de documents.
Il s’est félicité de « la bonne compréhension » des procédures de passation des marchés publics et du taux d’absorption des crédits, de l’ordre de 98%, assurant que le Sénégal dispose désormais des « meilleurs experts » dans le domaine de la passations des marchés publics.
Au sein des services de « chaque autorité contractante, vous avez les meilleurs spécialistes qui ont une bonne compréhension du Code des marchés publics. Il y a une évolution significative. Tout le monde consomme son budget à 100% », a fait savoir le DG de l’ARMP.
Un résultat qui place le Sénégal « parmi les meilleurs références au monde », selon M. Niang.
« Le budget a augmenté de manière considérable, les projets de marchés ont augmenté, malgré cela les gens arrivent à planifier, à organiser les marchés dans les délais. Le coût de la commande publique a baissé », fait-il valoir.
Birahim Seck déchire le rapport Armp:«Le DG est illégitime et illégal,son mandat a pris fin depuis deux ans »
https://www.seneweb.com/ « Est-ce qu’aujourd’hui les dirigeants de l’Armp, surtout le Directeur général est légitime et légal pour épingler telle ou telle structure dans la mesure où son mandat a pris fin depuis presque 2 ou 3 ans ? ». L’interrogation est de Birahim Seck du Forum civil. Joint par Seneweb ce matin, il déchire le rapport de l'Armp et souligne l'illégalité de son directeur général dont le mandat a expiré.
Birahim Seck estime que Saër Niang n’est plus habilité à publier un quelconque rapport. «Il a fait un premier et deuxième mandat auquel le décret portant organisation/ fonctionnement de l'Armp lui donne droit. Actuellement il est en train de terminer son 3e mandat illégal. Dans un premier temps, ce qu'il faut régler, c'est ça », fulmine Seck, au bout du fil. A l'en croire, « Cette situation est voulue et entretenue par l’Etat du Sénégal mais également avec l’accompagnement des bailleurs de fonds qui injectent de l'argent au niveau de l'Armp tout en sachant que le Directeur général a terminé bel et bien le mandat qui lui est accordé par la loi.
C'est ce qu'il faut régler dans un premier temps avant d'aller dans le fond des différents rapports », recadre le coordonnateur du Forum civil.
Quid du bond de 22 à 9% fait par le Sénégal entre 2009 et 2017 sur les marchés d’entente directe, dans l'espace Uemoa, selon l'Armp? « Ces données là ne peuvent pas être fiables dans la mesure où l’instance qui est chargée de recevoir ces données, la direction, n'est pas légitime, n'est pas légale. Cela entache la crédibilité des rapports publiés par l’Armp. Cela n'entache pas le travail des auditeurs, mais, entre le rapport des auditeurs et le rapport publié par l’Armp, il peut y avoir un fossé dans la mesure où il y a une illégalité qui est collée au mandat du directeur général ».
Et ce n'est pas tout : « Il y a des tentations plausibles sur le fond et le contenu des différents rapports qui sont publiés. Je n'indexe pas le travail effectué par les cabinets qui transmettent leur travail à l’Armp. Mais le travail effectué par l'Armp dans ces rapports: il y a des tentations. Je pense que l'intégrité et l'intégralité du contenu des rapports ne sont pas publiés ». Conviction de Birahim Seck.