Prise en charge de la migration au Sénégal : la société civile montre la voie

80% de la prise en charge des migrations se fait au niveau national et 75% d’entre eux se retrouvent à Dakar à la recherche de travail. Selon des organisations de la société civile, la migration fragilise la personne et les femmes, les enfants en souffrent le plus. En point presse hier, lundi 26 septembre 2022, elles ont fait une proposition qui ira dans le but d’améliorer la politique migratoire du Sénégal.


Elles sont plus d’une douzaine d’associations qui s’active sur les questions migratoires pour l’amélioration des conditions des victimes.  Il s’agit du réseau migration développement (remidev), Femme éducation culture santé et développement en Afrique (Fecsda), lead africa francophone, alliance pour la migration le leadership et le développement (Amld), la confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts), initiative prospective agricole et rurale (Ipar), comité sénégalais des droits de l’homme, diaspora développement éducation migration (Diadem), Osiwa, heinrich boll stiftung, la Raddho et Horizon sans frontière. Hier, lundi 26 septembre, elles ont fait le plaidoyer avec des recommandations pour une gouvernance migratoire centrée sur les défis et priorités du Sénégal.  Composées d’hommes, femmes et jeunes toutes catégories confondues, ces associations de la société civile ont estimé : «il est temps pour le Sénégal de mieux assumer son quadruple statut de pays de départ, de transit, d’accueil et de retour mais surtout de porter un leadership plus affirmé sur les questions migratoires en Afrique de l’Ouest, voire sur le continent ».  Avec une contribution pour près de 13% du produit intérieur brut (Pib), la société civile estime que la migration devrait bénéficier d’une attention plus soutenue des pouvoirs publics. A cet effet, elles ont émis un certain nombre de recommandations liées à la gouvernance de la migration, la production des données, la migration de la main d’œuvre, la diaspora sénégalaise, la gestion des frontières, la migration forcée au Sénégal entre autres points.

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