l’UNICEF dote 757 établissements scolaires du Gabon des dispositifs sanitaires .

Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Education Nationale, Pr Patrick Mouguiama Daouda, exécutant le geste symbolique de lavage des mains par le nouveau cubitainer installé à l’école de Malibé 1 le  4 décembre  © Gabonactu.com

Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Education nationale, Pr Patrick Mouguiama Daouda, a procédé vendredi à la remise officielle et symbolique des stations de lavage des mains et d’autres produits sanitaires à 757 établissements scolaires (primaires et secondaires) disséminés à travers le territoire national pour lutte contre la propagation du Covid-19 en milieu scolaire.  

La remise de ce dispositif sanitaire a eu lieu à l’école publique de Malibé 1 sise dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville. Elle s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase du ‘’Projet d’appui en eau, hygiène et assainissement et mesures de prévention et de lutte contre les infections dans les milieux scolaires’’, initié par l’UNICEF en étroitement collaboration avec le gouvernement et l’appui financier de la banque mondiale. L’AFD et l’OMS sont également parties prenantes.

Le dispositif sanitaire dont la distribution se fait progressivement il y a peu dans les différents établissements scolaires du pays, est composé des produits d’hygiène des mains, le nettoyage, la désinfection, la gestion des déchets, les équipements de protection individuelle et le contrôle de la qualité de l’eau.

Les officiels posant pour la postérité avec quelques élèves de l’école de Malibé 1© Gabonactu.com

Selon le projet, ces produits serviront directement 757 établissements scolaires, à la scolarisation et protection de plus de 450 000 élèves et personnel d’enseignement et administratif du primaire et du secondaire, répartis sur l’ensemble du territoire.  Les responsables d’établissements ont été invités à faire bon usage dudit matériel sanitaire.

« On a parfois l’impression que dans certains établissements, une fois que les choses sont installées, une fois que le message est passé par les plus hautes autorités plus rien ne se fait. Il faut accorder du temps dans les salles de classe, il faut accorder quelques minutes chaque matin à rapper aux enfants, aux enseignants, aux personnels, l’importance du respect des mesures de sécurisation sanitaire », a instruit M. Mouguiama Daouda durant son mot de circonstance.

Dans son intervention, Donatien Tameko, reprenant de l’UNICEF par intérim, a indiqué que « ce projet est pour l’UNICEF une opportunité supplémentaire de démontrer notre engagement à œuvrer aux côtés du gouvernement gabonais, pour l’éducation, la santé et le bien-être des enfants du Gabon ».

Aussi, a-t-il ajouté que cet appui s’inscrit dans le cadre de l’élaboration et de la mise en place d’une stratégie nationale de WASH dans les écoles à l’échelle du pays soutenue par un compact qui permettra de mobiliser les ressources nécessaires à ce projet d’envergure qui aura un impact majeur sr l’éducation, la survie, le développement et le bien-être des enfants.

Camille Boussoughou

Conseil national de l’eau : La stratégie 2021-2025 en examen

La gouverneure du Centre-Sud, Josiane Kabré (milieu), a salué le travail du CNEau en termes d’orientation des politiques.

Le Conseil national de l’eau (CNEau) tient sa 37e session ordinaire, les 3 et 4 décembre 2020, à Manga. La rencontre va porter essentiellement sur l’examen de la Stratégie nationale de l’eau (SNE) 2021-2025.

Les membres du Conseil national de l’eau (CNEau) sont en conclave, les 3 et 4 décembre 2020, à Manga, pour leur 37e session ordinaire. Au menu, les participants vont examiner, durant les deux jours, la Stratégie nationale de l’eau (SNE) 2021-2025, a informé, la gouverneure du Centre-Sud, Josiane Kabré. Celle-ci a déclaré qu’au titre des questions qui feront également l’objet de débats au cours de la session, figurent un certain nombre de documents de programme dans le domaine de l’eau et de l’assainissement à savoir le Programme d’approvisionnement en eau et assainissement, le Programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger et une étude sur la caractérisation hydrogéologique et potentialité en eau souterraine en milieu de socle cristallin : cas de la feuille de Ouagadougou.

« Le conseil a demandé que ces programmes soient présentés aux conseillers en vue de susciter des recommandations et des orientations pour un meilleur encadrement et une bonne exécution », a confié Josiane Kabré. La gouverneure du Centre-Sud, se réjouissant de la pertinence des sujets à débattre à la 37e session du CNEau, a salué la contribution de l’instance à une meilleure gestion de l’eau et de l’assainissement sur le plan national.

Elle a expliqué que pour un pays sahélien comme le Burkina Faso, moins nanti en ressources en eau et dont la situation en la matière est rendue complexe avec la multiplication des usages et les effets du changement climatique, la gestion durable des ressources disponibles sonne comme un impératif. Aussi, elle a souhaité que les apports de la 37e session du CNEau puissent, in fine, contribuer à parfaire la SNE 2021-2025. Et ce, pour garantir des ressources en eau en quantité et en qualité pour les usagers socioéconomiques et environnementaux.

De « fortes » attentes

Le président du CNEau, André Patindé Nonguiema, se félicitant lui aussi de la tenue de la session, a rappelé que depuis la mise en place du Conseil, des contributions « fortes » ont été apportées par l’instance dans le sens de la gestion efficiente de l’eau et de l’assainissement. « Le plus important dont on peut parler est la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) qu’il a fallu travailler à faire comprendre aux populations qu’aujourd’hui l’eau est un bien commun à protéger et à bien gérer », a souligné M. Nonguiema.

Le président du CNE  a, en sus, appelé de ses vœux les populations à la nécessité de bien protéger l’eau, de l’utiliser de façon efficiente et songer aux générations à venir. Convaincu aussi que sans une maîtrise et une bonne gestion de l’eau, aucun développement socioéconomique durable ne peut être envisagé, le maire de Manga, Jérôme Rouamba, a, pour sa part, félicité le gouvernement à travers le ministère de l’Eau et de l’Assainissement pour ses efforts en la matière. L’édile de Manga a dit, du reste, attendre « beaucoup » de la 37e session du CNEau.

« L’Etat a délégué le domaine de l’eau potable et de l’assainissement aux communes. Cela est une grande responsabilité que nous assumons tant bien que mal au regard des besoins croissants des populations en termes d’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement, face à des moyens qui sont souvent limités. Nous souhaitons que des dispositions soient prises pour permettre aux communes de remplir pleinement leur rôle », a fait savoir Jérôme Rouamba.

Le Conseil national de l’eau est institué par l’article 12 de la loi n°002-2001/AN du 8 février 2001 portant loi d’orientation relative à la gestion de l’eau. Il est composé de 58 membres émanant de six collèges que sont l’administration de l’Etat, les collectivités territoriales régionales, les autorités coutumières et religieuses, la société civile, les secteurs socioprofessionnels des usagers et les organisations scientifiques et techniques et les sociétés nationales. Le CNeau se prononce sur les dossiers qui lui sont soumis par le gouvernement ou par auto-saisine.

Mamady ZANGO
 

 

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