Covid 19 Et Crise Alimentaire Et Nutritionnelle 2020: Le Rpca Alerte !

Sur ses plateformes d’information, le Réseau de prévention des crises alimentaires, dans une série de documents et de points de vues publiés,  informe l’opinion sur la crise alimentaire et nutritionnelle 2020, et l’évaluation des effets additionnels du Covid-19 qui se fait dans les pays de la sous-région afin les intégrer dans les plans nationaux de réponse.

Avant le Covid-19, les analyses du Cadre harmonisé indiquaient 17 millions de personnes en situation de crise alimentaire et nutritionnelle en juin-août 2020. Avec les conséquences des mesures de santé publique face au Covid-19 (restrictions de mouvement, fermetures des frontières, de certains marchés et des écoles), plusieurs milliers de personnes vulnérables supplémentaires pourraient basculer dans la crise. Les effets de l’épidémie affectent davantage le milieu urbain et notamment les grandes villes mises en confinement ou quarantaine sanitaire.

De nombreuses analyses sont en cours, y compris par les pays de la région afin d’évaluer la nouvelle situation et d’y inclure les impacts de la pandémie dans leurs plans nationaux de réponse aux crises alimentaires et nutritionnelles. Les évaluations faites par le Niger, par exemple, estiment que 5.6 millions de personnes seraient potentiellement impactées pendant la période de soudure en juin-août 2020 ; c’est plus que le double des 2 millions de personnes identifiées avant la crise du Covid-19. Au Nigéria, le plan national de réponse met l’accent sur les questions de nutrition afin d’atténuer l’impact de la pandémie de Covid-19 sur la malnutrition des enfants en bas âge et des autres groupes vulnérables.

Lire cette interview de la coordinatrice de l’équipe de résilience pour l’Afrique de l’Ouest, Coumba Sow, sur la situation.

« Le COVID-19 ne pouvait arriver à un pire moment pour les communautés vulnérables d’Afrique de l’Ouest »

 

L’Afrique de l’Ouest et la région du Sahel en particulier sont depuis longtemps sujettes aux sécheresses et aux pénuries alimentaires, et ces dix dernières années, à une insécurité croissante. Quelle est la situation actuelle

 

Il s’agit d’une région complexe qui est frappée à la fois par la faim chronique, l’insécurité, le changement climatique, la menace d’une épidémie de criquets pèlerins et, aujourd’hui, par la pandémie du COVID-19. Chaque année, les cinq pays parmi les dix qui se trouvent en bas de l’échelle de l’indice de développement de l’ONU sont des pays d’Afrique de l’Ouest.

Aujourd’hui nous sommes particulièrement inquiets face à la crise humanitaire dans le Sahel central, une région qui inclue le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Ici, environ quatre millions de personnes luttent déjà contre la faim extrême et leur nombre pourrait atteindre les 5,5 millions d’ici le mois d’août. Pour bien comprendre, il faut savoir qu’au Burkina Faso, plus de deux millions de personnes pourraient se trouver en situation de faim extrême d’ici le mois d’août, c’est-à-dire au pire moment de l’année, au début de la saison maigre lorsque la nourriture se fait plus rare. Ce chiffre a triplé par rapport à l’an dernier pour la même période.

En Afrique de l’Ouest, depuis le mois d’avril, plus de 11 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire immédiate – essentiellement à cause des conflits. Et leur nombre est destiné à augmenter jusqu’à atteindre les 17 millions lors de la saison maigre (juin-août) si nous n’apportons pas une réponse rapide.

Beaucoup de personnes n’ont pas seulement faim. Elles sont aussi déracinées et ont perdu leurs biens. Celles que j’ai rencontrées m’ont toutes raconté la même histoire : leur village a été attaqué, les membres de leur famille tués ou déplacés, leur maison ou leur champ détruits, leurs animaux abandonnés ou tués.

Actuellement, environ 1,2 million de personnes ont été déplacées dans le Sahel central. Si les conflits continuent, d’autres personnes subiront le même sort.

Selon le rapport sur les crises alimentaires mondiales, la hausse des actes de violences, les déplacements massifs, les perturbations enregistrées dans le commerce et l’agriculture et les conditions climatiques défavorables en Afrique de l’Ouest et au Sahel vont contribuer à aggraver la situation d’insécurité alimentaire aigüe dans plusieurs régions cette année.

Le COVID-19 ne pouvait arriver à un pire moment pour les communautés vulnérables de l’Afrique de l’Ouest.

 

Quelles sont les populations les plus menacées par le COVID-19?

 

Premièrement les enfants. Le taux de malnutrition au Sahel est l’un des plus élevés au monde. Environ 2,5 millions d’enfants – plus d’un quart au Burkina Faso, au Mali et au Niger – souffrent d’une malnutrition sévère et aiguë.

De manière générale, ce sont les mères et les enfants les plus touchés et la pandémie ne fera pas exception.

Les personnes qui sont déjà en situation de famine, ou qui sont déjà en situation de famine et déplacées, seront en grand danger.

Ce qu’il faut absolument savoir c’est que la pandémie se répand durant des mois qui sont cruciaux pour la région, car ce sont ceux où les populations doivent ensemencer leurs champs et/ou se déplacer avec leurs bêtes. Les agriculteurs doivent pouvoir vendre ce qu’ils ont produit mais aussi avoir accès aux champs et aux marchés pour se préparer à la principale saison agricole 2020/2021. Les éleveurs ou les bergers nomades doivent pouvoir se déplacer avec leurs bêtes. Il faut que les gouvernements et les acteurs humanitaires aident les populations qui ont besoin d’une aide alimentaire, nutritionnelle et d’urgence pendant la saison maigre.

Depuis des siècles, les bergers nomades parcourent chaque année des centaines de kilomètres à travers le Sahel en quête de pâturages pour le bétail. C’est une activité qu’ils répètent chaque année et surtout au mois d’avril et mai lorsque les pâturages commencent à sécher.

Par exemple, nombreux sont les bergers mauritaniens à se déplacer vers le Mali et le Sénégal en quête de pâturages.

Mais avec la fermeture des frontières, les bergers nomades ne sont plus en mesure de se déplacer pour trouver du fourrage et de l’eau ni pour faire du commerce – les animaux sont parfois vendus en échange de denrées alimentaires ou de biens de première nécessité.

De ce fait, il arrive que les bergers perdent la source de leurs revenus, quand ils ne peuvent plus vendre leurs animaux ni acheter ce dont ils ont besoin, ou qu’ils perdent leurs animaux quand ceux-ci meurent ou tombent malades. Quand les animaux sont en souffrance, les humains le sont aussi. Quand les animaux meurent ou cessent de fournir du lait ou de la viande, les populations connaissent la famine. Quand les animaux sont perdus, ce sont les moyens de subsistance des humains qui le sont.

Le COVID-19 aura également d’autres répercussions sur les agriculteurs, car l’approvisionnement en engrais et en semences va diminuer et les magasins et les marchés vont fermer.

Si la pandémie continue à se répandre, elle représentera une menace de plus en plus grande, avec une augmentation du nombre de personnes déplacées, une réduction progressive de l’accès aux services sociaux de base, une hausse des prix des denrées alimentaires, une diminution des denrées alimentaires.

Est-ce que les effets du COVID-19 sur la sécurité alimentaire des populations se font déjà sentir en Afrique de l’Ouest?

 

Les gouvernements ont pris des mesures comme la distanciation sociale et la fermeture des marchés. Cela créera des perturbations sur les marchés, tant pour les commerçants que pour les consommateurs.

Les répercussions du COVID-19 sont déjà visibles dans les zones de pâturages. Comme la majorité des frontières sont fermées, les mouvements des bergers et des animaux ont été restreints.

Même si les effets de la pandémie sur les prix des produits de base ne sont pas encore visibles, le fait que beaucoup de personnes achètent des biens de base en grande quantité pourrait engendrer une hausse temporaire des prix et une pénurie, créant ainsi une situation difficile à gérer quand/si la production baisse fortement. Le transport est lui aussi touché et cela aura des effets sur l’approvisionnement des denrées alimentaires et des produits.

 

Quelle réponse la FAO apporte-t-elle?

 

Sachant que la majeure partie de l’Afrique de l’Ouest est touchée par d’autres situations complexes de crise, notre première priorité est de sauvegarder et de maintenir les actions d’urgence que nous apportons actuellement, surtout celles à l’appui des prochaines campagnes agricoles, afin d’atténuer les effets du COVID-19 sur la sécurité alimentaire.

Cela s’avère particulièrement délicat du fait des difficultés opérationnelles occasionnées par les restrictions sur les déplacements que la plupart des pays ont introduites. Toutefois, en travaillant en étroite collaboration avec les gouvernements, le système des Nations Unies, et nos partenaires, nous repensons les moyens d’approvisionnement et nous en imaginons de nouveaux.

Nos interventions dans la région ne sont néanmoins financées qu’à hauteur 20 pour cent. Nous exhortons les donateurs et nos partenaires à faire en sorte que, malgré le COVID-19, les actions d’urgence en cours ne soient pas oubliées.

Dans la lutte contre le COVID-19, la FAO a collecté des informations et a mené à bien des analyses, à l’échelle régionale et nationale, sur les conséquences que la pandémie pourrait avoir sur l’agriculture et la sécurité alimentaire, en vue de créer un système de données mondiales. Ce système doit servir de base pour élaborer de stratégies nationales et régionales, et pour formuler des plans de préparation et de réponse au COVID-19. Plusieurs actions de ces plans sont déjà mises en œuvre.

Au Burkina Faso, la FAO lance un programme, avec l’appui du Fonds central d’intervention pour les urgences humaines (CERF) du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), visant à fournir une aide immédiate aux ménages vulnérables confinés dans les zones urbaines et péri-urbaines afin qu’ils aient accès à une nourriture saine et nutritive.

Au Sénégal, la FAO soutient les efforts du gouvernement dans la lutte contre la pandémie, par des campagnes de sensibilisation, tout particulièrement destinées aux acteurs de la chaîne alimentaire, afin d’éviter que la pandémie ne se propage davantage. Nous allons aider les petits producteurs touchés par les perturbations des échanges, surtout les femmes, à vendre leurs produits, à gagner assez d’argent et à se préparer à l’ensemencement. Et nous allons distribuer de l’argent comptant et des coupons aux éleveurs afin qu’ils puissent nourrir leurs animaux, et réduire les pertes et les gaspillages.

À court terme, nos priorités sont les suivantes: aider les ménages vulnérables touchés par le COVID-19 à avoir accès à de la nourriture adéquate; garantir aux éleveurs le fourrage et l’eau pendant la saison sèche, et aux fermiers les graines pour pouvoir ensemencer; garantir des programmes de protection sociale pendant la saison maigre; et assurer le fonctionnement des marchés et des chaînes de valeur afin que chacun puisse acheter la nourriture dont il a besoin et à un prix raisonnable.

De plus, les experts de la FAO suivent attentivement la situation du criquet pèlerin, car il est possible que ce parasite gagne l’Afrique de l’Ouest d’ici la moitié de l’année.

 

Que devraient faire les gouvernements ?

 

La FAO encourage les pays à rester informés et à adapter leurs plans d’action aux conséquences de la pandémie, dès qu’elles sont mieux connues. Il est essentiel d’arriver à anticiper les effets du COVID-19 sur l’agriculture, la sécurité alimentaire et la vie des femmes et des enfants vulnérables. Une des actions les plus importantes à prendre à l’échelle nationale et régionale consiste à garantir le maintien des systèmes alimentaires et des chaînes de valeur.

Le 16 avril, les 55 États membres de l’Union Africaine (UA) se sont engagés, au cours d’une réunion UA-FAO, à soutenir l’accès des populations les plus vulnérables d’Afrique à l’alimentation et à la nutrition; à fournir des programmes de protection sociale; à minimiser les perturbations afin de garantir une circulation et un transport sans risque des personnes dont le travail est essentiel, et le transport et la commercialisation des biens et des services; à garder les frontières ouvertes afin de favoriser le commerce alimentaire et agricole. Ceci constitue une première étape essentielle et la FAO est fière d’avoir participé à ce processus.

 

Quels sont les plus grands défis que la FAO devra affronter si la pandémie s’aggrave?

 

Si la pandémie s’aggrave, 50 millions de personnes en plus pourraient avoir à affronter une crise alimentaire dans la région.

C’est pour cela que nous élargissons notre aide, par le biais des partenaires et des acteurs locaux, et que nous imaginons des moyens innovants, comme la formation en ligne et l’aide à distance, en vue de renforcer leurs capacités. La crise d’Ebola nous a appris que certaines activités peuvent être menées dans le cadre de nos activités régulières en y ajoutant des mesures spécifiques, comme des protocoles de santé. La FAO a activé des plans de soutien aux activités commerciales à travers toute la région, qui visent à garantir la sécurité du personnel, des partenaires et des bénéficiaires, tout en assurant la poursuite des activités.

 

Avez-vous quelque chose à ajouter ?

 

Nous vivons une époque difficile mais nous ne devons pas oublier que les populations d’Afrique de l’Ouest ont prouvé leur capacité de résilience aux crises. En effet, l’approche de la FAO et de bon nombre d’autres organismes dans la lutte contre le COVID-19 s’appuie sur les leçons apprises suite à la crise liée au virus bola en Afrique de l’Ouest.

L’épidémie Ebola nous a aussi appris que si le COVID-19 est tout d’abord une crise sanitaire, nous devons tout faire pour éviter qu’elle ne se transforme en une crise alimentaire, qui s’avérerait particulièrement néfastes pour beaucoup de communautés en Afrique de l’Ouest.

http://www.fao.org/

 

 

 

 

 

 

AFRIQUE DE L’OUEST : Wash-Jn veille aux droits humains à l’eau et l’assainissement

Par Boris Ngounou - Publié le 13 novembre 2019 / Modifié le 13 novembre 2019

 

Le réseau des journalistes pour l’eau, l’hygiène et l’assainissement en Afrique de l’Ouest (Wash-Jn) vient de bénéficier d’une formation sur la prise en compte des personnes vulnérables dans les politiques d’accès à l’eau et à l’assainissement. L’atelier organisé par Wateraid et Speak up Africa vise à faire des journalistes, un moyen de veille concernant la réalisation des objectifs de développement durable.

L’inclusion de l’égalité et du genre dans les projets d’accès à l’eau et à l’assainissement, sera davantage surveillée dans les pays d’Afrique de l’Ouest grâce au réseau de journalistes, le Wash-Jn, qui assure une veille précise sur les questions d’eau, d’hygiène et d’assainissement dans cette partie du continent. Ce réseau vient de se doter de connaissances lui permettant de jouer plus efficacement son rôle de guetteur en la matière. Une trentaine de membres du Wash-Jn a pris part du 30 septembre au 2 octobre 2019 à Accra au Ghana, à un atelier de formation en plaidoyer sur les droits humains à l’eau et l’assainissement.

L’atelier organisé par Wateraid et Speak up Africa, deux ONG internationales qui travaillent à la mise en œuvre des objectifs de développement durable-ODD, a permis aux participants de mieux cerner les droits humains, les principes qui les régissent, leurs références dans les ODD, leurs caractéristiques et ce qui est attendu des États sur le sujet. « Cette formation a permis non seulement de renforcer les capacités des journalistes, mais aussi de mieux les engager autour de ces questions-là », a déclaré Yaye Sophiétou Diop, responsable plaidoyer à l’ONG Speak Up Africa.

Les données de l’État sur l’accès à l’eau et à l’assainissement ne sont pas toujours celles du terrain

Au cours de l’atelier d’Accra, les membres du réseau des journalistes pour l’eau, l’hygiène et l’assainissement en Afrique de l’Ouest ont également été mieux informés sur la fiabilité des outils de mesure des performances en matière d’accès à l’eau et à l’assainissement. Les experts ont fait le constat selon lequel, dans beaucoup de pays africains, les taux d’accès aux services d’eau et d’assainissement ne reflètent que trop rarement les faits. En outre, ces données ne sont pas conformes à celles générées par des organismes indépendants ou des organisations de la société civile. Ce qui discrédite les données officielles ainsi que les instruments de mesure utilisés.

En pareil contexte il a été recommandé aux journalistes de s’en tenir beaucoup plus aux réalités du terrain. Ils ont un rôle à jouer en tant qu’instruments de veille et d’interpellation des autorités étatiques sur les engagements pris au niveau international. « Le journaliste a besoin de données fiables, il doit parvenir à faire de la triangulation en montrant ce qui existe et en amenant les politiques à revoir leurs stratégies », a préconisé Ouangre Landry Wendsomdé, de WaterAid Burkina Faso.

Créé en 2010, Wash-Jn s’est engagé non seulement à expliquer le rôle essentiel des objectifs de développement durable (ODD), qui tracent un chemin vers un monde à atteindre d’ici à 2030, mais également à surveiller leur mise en œuvre afin que personne n’en soit écarté. Sur une ligne de crête à la fois fragile, exigeante et fructueuse, entre engagement sociétal et déontologie journalistique…

 

 

Barrage sur le Nil: le Soudan rejette une proposition éthiopienne d’accord

 

Le Soudan a annoncé mardi qu’il rejetait l’accord proposé par l’Ethiopie concernant le remplissage du réservoir d’un méga-barrage controversé qu’Addis Abeba construit sur le Nil, en raison de « problèmes techniques et juridiques ».

« Je ne peux pas accepter la signature d’un accord partiel pour la première phase (de remplissage du réservoir) car cela pose des problèmes techniques et juridiques qui doivent être réglés », a déclaré le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok, selon un communiqué du ministère soudanais de l’Irrigation.

Hamdok répondait à un message reçu de son homologue éthiopien Abiy Ahmed l’exhortant à signer le document.

Le Soudan et l’Egypte craignent que le barrage de 145 mètres de haut ne restreigne leur accès à l’eau lorsque le réservoir commencera à être rempli en juillet, selon la date indiquée par l’Ethiopie.

Hamed Saleh, le négociateur en chef pour le Soudan dans les discussions sur le barrage sous la houlette de l’administration américaine, a pour sa part souligné le problème de « l’impact environnemental et social à long terme » du barrage.

Appelé à devenir la plus grande installation hydroélectrique d’Afrique, le Grand barrage de la Renaissance (Gerd) que l’Ethiopie construit sur le Nil Bleu (qui rejoint au Soudan le Nil Blanc pour former le Nil) est une source de fortes tensions entre Addis Abeba et Le Caire depuis 2011.

Après neuf années de blocage dans les négociations, les Etats-Unis et la Banque mondiale parrainent depuis novembre 2019 des discussions visant à trouver un accord entre les trois pays.

Si l’Egypte s’inquiète en particulier pour son approvisionnement en eau, le Soudan pourrait en tirer certains avantages comme la fourniture d’électricité utile au développement et la régulation des crues du fleuve.

« Le seul moyen de parvenir à un accord complet est de faire revenir toutes les parties à la table des négociations maintenant », a appelé M. Hamdok.

Le Nil, qui coule sur quelque 6.000 km, est une source d’approvisionnement en eau et en électricité essentielle pour une dizaine de pays d’Afrique de l’est.

 

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