(COVID-19) L'Afrique enregistre plus de 1,13 million de cas confirmés de COVID-19, selon le CDC Afrique

Le nombre total de cas confirmés de COVID-19 sur l'ensemble du continent africain a atteint 1.136.246 tandis que le nombre de décès dus à cette pandémie s'est élevé à 26.289, a rapporté mercredi le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).

Le nombre de personnes ayant guéri du COVID-19 s'est élevé à 859.488 en date de ce mercredi, a déclaré le CDC Afrique, une agence de la Commission l'Union africaine (UA) spécialisée dans la santé, dans son dernier point d'information sur la pandémie.

L'Afrique du Sud est actuellement le pays qui a recensé le plus de cas de COVID-19 sur le continent, avec un total de 592.144. Ce pays compte également le nombre le plus élevé de décès dus à cette maladie, soit 12.264.

L'Egypte arrive en deuxième position avec 95.753 cas confirmés et 5.184 décès, suivi par le Nigeria avec 49.895 cas et 981 décès, a rapporté le CDC Afrique. F

Source: Agence de presse Xinhua

 

2 – SIX  pays membres du CILSS déterminés à accroître les investissements dans l’agriculture irriguée

 

En Afrique subsaharienne, des investissements importants ont été consacrés à l‘irrigation, depuis les indépendances. Malgré cela, la contribution de l‘irrigation à la production agricole est restée faible, comparée à ce qu‘elle peut représenter dans d‘autres régions du monde. L‘irrigation représente pourtant, dans ces pays, une voie essentielle pour faire face aux besoins alimentaires croissants et présente des perspectives intéressantes pour le développement de l‘économie agricole. Elle représente, pour les États africains, un des enjeux importants de leurs stratégies de production agricole et de sécurité alimentaire.

 

Dans ce secteur, d‘importants efforts de restructuration ont été entrepris depuis une vingtaine d‘années, sans pourtant parvenir à garantir une certaine rentabilité et la durabilité de ces grands aménagements.

Conscients de cet état de fait, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, Sénégal et le Tchad tous pays membres du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) ont convenu, dans une déclaration commune appelée la « Déclaration de Dakar », de combiner leurs efforts pour accroître le rythme et la qualité des investissements dans l’agriculture irriguée au profit de cette région, sur la base d’une approche participative et systémique de résolution des problèmes et de développement de solutions adaptées, relève un communiqué transmis à la presse. 

C’est ainsi que les six pays ont mis en place avec leurs partenaires, le programme régional dénommé « Initiative pour l’Irrigation au Sahel-2iS ». Placé sous la tutelle du ministère sénégalais de l’Agriculture et de l’Equipement rural, le PARIIS Sénégal a adopté une approche régionale basée sur le concept de « solutions d’irrigation » pour une agriculture irriguée productive, durable et rentable pour la création d’emplois et la sécurité alimentaire.

Il s’agit à terme, d’améliorer les capacités de planification, d’investissement et de gestion des parties prenantes et d’accroître les superficies aménagées pour la performance des systèmes irrigués.

De façon spécifique, la mise en œuvre du PARIIS, informe le communiqué, devra favoriser l’amélioration de la mobilisation des eaux pluviales et des eaux de crue à des fins agricoles dans les zones de bas-fonds et une submersion contrôlée pour le riz flottant et les cultures de décrue.

Le projet permettra également de mettre en place des aménagements hydro agricoles de petite et moyenne tailles gérés par les communautés villageoises (PIV) ainsi que de grands aménagements hydro agricoles avec une bonne maîtrise de l’eau. Les principaux bénéficiaires du Projet, renseigne toujours le communiqué, sont les exploitations agricoles familiales et leurs organisations ainsi que les structures partenaires.

Les 3 composantes du PARIIS s’articulent autour de la modernisation du cadre institutionnel, du financement de solutions d’investissement dans l’irrigation et enfin, la gestion des connaissances et la coordination, précise le document.

A en croire à cette source officielle, l’objectif de cette réunion est de procéder à l’installation officielle de la plateforme multi-acteurs sur la gestion des connaissances dans le sous-secteur de l’irrigation dans la région de Matam.  

Pour rappel, au Sénégal, le PARIIS intervient dans les régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Kolda, Matam, Saint-Louis, Sédhiou, Tambacounda, Thiès et Ziguinchor à travers des Zones d’Intervention Prioritaires.

 

3- Inondations et civisme

19/08/2020

 

Les caniveaux sont utilisés comme dépôt d'ordures ménagères

A l’approche de la saison des pluies, les riverains de plusieurs quartiers de Lomé commencent à réfléchir sérieusement aux inondations, peut-on lire mercredi dans Le Magnan.

Mais, selon le journal, ces problèmes pourraient être évités si la population faisait preuve d’un minimum de civisme en nettoyant les caniveaux obstrués par les ordures ménagères.

 

ENEGAL-HYDRAULIQUE-EQUIPEMENT

4- QUATRE FORAGES ET UNE EXTENSION DE RÉSEAU POUR AMÉLIORER L’ALIMENTATION EN EAU DE THIÈS (DG SONES)

 18 août 2020 à 22h07min  291  3% Tags:

Thiès, 18 août (APS) - La ville de Thiès bénéficiera de quatre nouveaux forages et de 30 kilomètres de réseau devant renforcer son alimentation en eau potable et aider à raccorder 22 quartiers non encore desservis, a annoncé mardi le directeur général de la SONES, Charles Fall.

 

Deux de ces quatre forages sont prévus respectivement au nord-est de la ville, a-t-on appris lors d’une présentation à l’hôtel de ville de Thiès.

 

Ils vont desservir le quartier Diakhao et le camp militaire, ainsi que la voie de contournement nord (VCN), pour un coût d’environ 600 millions de francs CFA.

 

Le forage du camp militaire aura une capacité de 2.500 mètres cubes, a indiqué El Hadj Ada Ndao, directeur des travaux à la SONES, lors de cette séance de travail à laquelle participait le DG de la SONES.

Charles Fall était à la tête d’une délégation venue présenter au maire Talla Sylla et à ses collaborateurs les projets prévus dans la ville.

 

La séance visait aussi à faire le point sur les investissements consentis à Thiès ces dernières années dans le secteur de l’hydraulique.

 

Charles Fall a annoncé à cette occasion le démarrage des travaux de construction d’un château d’eau d’une capacité de 2.000m3 dans la commune de Thiès sud. Il a indiqué qu’il est prévu à cet effet plus de 30 km de réseau de distribution secondaire, pour ceinturer toute la partie sud de la ville. 

 

Cette infrastructure hydraulique permettra de distribuer l’eau transférée à partir du Lac de Guiers, grâce au projet de réalisation de la troisième usine de traitement d’eau de Keur Momar Sarr (KMS 3).

 

  1. Fall a assuré que les 22 quartiers non encore desservis et dont le maire lui a remis la liste, seront pris en compte dans le projet, prévu pour une durée de 15 mois. La commune de Fandène devrait aussi bénéficier d’un "accès correct" à l’eau grâce à ce projet.

 

Le DG de la SONES a sollicité l’aide de la mairie dans l’information et la sensibilisation des personnes affectées par le projet, en vue de la libération des emprises. Talla Sylla lui a répondu favorablement, en annonçant la mise à contribution de la brigade de surveillance de la mairie de Thiès. 

 

Il s’est réjoui de la perspective d’amélioration de la distribution de l’eau, un volet important du plan de développement de la ville, finalisé en 2018 et qui avait identifié 22 quartiers non desservis.

 

Pour le maire, ce projet que la SONES met en oeuvre en collaboration avec Sen’eau, devrait permettre de satisfaire la demande en eau de Thiès, dont certains quartiers (Darou Salam, Cité ouvrière, Cité Lamy) connaissent encore des problèmes d’eau.

Il sera combiné aux réalisations en vue du PACASEN, le Programme d’appui aux communes et aux agglomérations du Sénégal.


Selon Talla Sylla, Thiès subit une pression renforcée par sa "vocation de métropole d’équilibre", qui en fait "forcément une destination", a-t-il analysé.

 

Le DG de la SONES a toutefois souligné une amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville ces dernières années.

"Entre 2018 et aujourd’hui, nous avons augmenté la capacité de production à Thiès de 70%", a-t-il dit, notant que les problèmes d’accès à l’eau remontés à ses services sont devenus "rares".

 

Sur les 550.000 m3 prélevés sur le dispositif Lac de Guiers, Thiès consomme "à peu près 30.000 m3 par jour", a-t-il dit, ajoutant que la capitale du rail est la deuxième ville sénégalaise en termes de consommation après Dakar, avec 5%. 

 

Une bonne partie des quartiers de Thiès connaissaient des problèmes "assez sévères", il y a quatre ans, a relevé le DG de la SONES, non sans ajouter que ces difficultés ont "en grande partie trouvé une solution, avec un meilleur accès" à l’eau pour nombre d’entre eux.

 

Ce qui n’exclut pas, a-t-il reconnu, la nécessité d’étendre la fourniture d’eau aux quartiers périphériques.

 

Les problèmes d’eau à Thiès s’expliquaient aussi bien par des investissements "insuffisants" que par la qualité des eaux de la nappe, caractérisées par une forte teneur en calcaire, selon El Hadj Ada Ndao. 

 

Le calcaire mélangé à du fer, provoque une obstruction des canalisations, empêchant un bon service de l’eau, malgré une production renforcée par une dizaine de forages implantés autour de la ville, dont la plupart sont à plus de 400m de profondeur. Pour y remédier, la SONES a renouvelé plus de 90 km de réseau.

 

Le secrétaire général de la mairie de Thiès, Ibrahima Bakhoum, a toutefois suggéré que soit revu à la hausse le barème d’indemnisation des impactés du projet, jugeant bas celui appliqué aux 316 personnes qui étaient concernées par les impenses dans le cadre du projet KMS3 et qui se sont partagées 888 millions de francs CFA, soit en moyenne à près de 3 millions chacune.

 

Sur tout le tracé des conduites d’eau de 216km de Keur Momar Sarr à Dakar, 1.992 personnes affectées par le projet se sont répartis 7,9 milliards FCFA d’impenses. 

 

ADI/ASG/BK

 

 

 

5-MOZAMBIQUE : l’usage des sacs plastiques sera interdit à partir de 2021

Par Inès Magoum - Publié le 20 août 2020 / Modifié le 19 août 2020

 

Une nouvelle loi environnementale est en préparation par le ministère mozambicain du Territoire et de l’Environnement. Elle devrait interdire l’utilisation des sacs plastiques au Mozambique à partir de 2021.

« Préserver l’environnement, la biodiversité marine et côtière et la santé publique » au Mozambique. C’est l’objectif du nouveau projet de loi en préparation par le ministère mozambicain du Territoire et de l’Environnement. La nouvelle loi vise globalement l’interdiction de l’utilisation des sacs plastiques dans ce pays d’Afrique de l’Est à partir de 2021. « C’est une mesure alignée sur les engagements nationaux et internationaux, exprimés dans les objectifs de développement durable (ODD) pour la période 2015-2030 », indique Ivete Maibasse, la ministre mozambicaine du Territoire et de l’Environnement. Avec la prochaine loi, chaque Mozambicain sera contraint de se tourner vers des solutions alternatives, « plus respectueuses de l’environnement » pour conserver leurs produits.

Selon le gouvernement du Mozambique, quelques emballages plastiques seront tout de même exempts de cette loi. « Les exceptions concerneront les sacs en plastique utilisés pour les emballages alimentaires, pour le conditionnement des déchets solides ; ainsi que pour les secteurs de la santé, des mines, de l’agriculture et de la construction, précise Ivete Maïbasse. L’interdiction exclura également les sacs en plastique produits dans les zones économiques spéciales tant qu’ils sont destinés à l’exportation ».

Un délai court pour trouver d’autres alternatives

D’après les autorités mozambicaines, le secteur privé disposera d’une année pour se préparer avant l’application de la nouvelle loi. La réussite de ce pari serait un exploit pour le Mozambique. D’autant plus que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), indique dans un rapport (2015) que ce pays produit environ 2 millions de tonnes de déchets municipaux par an, dont des déchets d’emballages plastiques. L’organisation souligne que le taux de recyclage des déchets est inférieur à 1 % des déchets collectés au Mozambique.

Quelques années plutôt, en 2015, le gouvernement avait commencé à restreindre l’utilisation des sacs plastiques, en interdisant les types de sacs les plus nocifs (avec une épaisseur inférieure à 30 micromètres, Ndlr), à l’exception de sacs plastiques utilisés pour peser les denrées alimentaires et pour emballer les déchets solides municipaux). Selon la ministre mozambicaine du Territoire et de l’Environnement, Ivete Maibasse, entre 2015 et 2017, le pays a collecté plus de 7 000 tonnes de sacs plastiques dans le cadre d’une campagne d’assainissement. Les déchets ont ensuite été recyclés en articles utiles tels que des seaux, des bassines et des tuyaux d’arrosage.

Inès Magoum

 

 

6- Eau potable et assainissement : Huit écoles sur dix en situation de défaillance

Redaction Midi Madagasikara 19 août 2020 0 Commentaire

 

 

 

A Madagascar, 80% des écoles ne disposent d’aucun point d’eau, et n’ont aucun endroit permettant aux élèves de se laver les mains avec de l’eau et du savon. 

L’eau potable fait défaut dans huit écoles sur dix à Madagascar. Ce constat a déjà été maintes fois porté à la connaissance des décideurs locaux par divers acteurs du secteur eau, assainissement, hygiène (EAH). Cette réalité dresse une situation de contradiction avec les actuelles recommandations sur les gestes barrières dans un contexte de crise sanitaire. En effet, à la prochaine rentrée scolaire, dans quelques semaines, les enfants devront évoluer dans un espace et une atmosphère différents de ce qu’ils ont connu auparavant, notamment en matière de distanciation sociale et de lavages fréquents des mains, etc. Or, pour la grande majorité des écoles à Madagascar, les points d’eau sont inexistants. Aussi, ce premier geste barrière, le plus élémentaire contre la Covid-19, sera hors de portée pour des millions d’élèves et leurs enseignants. La mise à disposition des dispositifs de lavage des mains (DLM) constitués de seaux à couvercle (ou de bidons) munis d’un robinet est, certes, une solution déjà appliquée dans les écoles qui ont dû accueillir les élèves en classe d’examen, mais ils restent provisoires. La disponibilité d’une solution pérenne reste problématique.

Chiffres stupéfiants. De nouveaux chiffres, publiés cette semaine, montrent la lenteur stupéfiante des progrès réalisés pour que tous les enfants aient de l’eau propre, des toilettes décentes et un endroit où se laver les mains à l’école. Si dans le monde, parmi les 60 pays identifiés comme présentant le risque le plus élevé de crise sanitaire et humanitaire en raison de la Covid-19, 75% ne disposaient pas de services de base pour se laver les mains au début de la pandémie, à Madagascar, 80 % des écoles n’ont pas d’eau propre pour leurs élèves et 38 % n’ont pas de toilettes décentes. Pour les jeunes qui ne disposent pas d’eau propre, de toilettes ni d’installations de lavage des mains décentes dans leurs écoles, ils parcourent de longues distances à pied pour aller chercher de l’eau ou utilisent les buissons à proximité de l’école, en cas de besoin d’aller aux toilettes, pour « se soulager » en plein air. Les filles manquent souvent des journées d’école ou abandonnent l’école parce qu’elles ont leurs règles et qu’elles ne disposent pas d’installations sûres, privées et hygiéniques.

Interpellation. WaterAid, ONG internationale en œuvre dans le domaine de l’eau, l’assainissement et l’hygiène, interpelle particulièrement les gouvernements, y compris celui de Madagascar, à faire de l’hygiène, de l’eau et des toilettes dans les écoles une priorité absolue dès maintenant et pour l’après-Covid-19, et à dégager des fonds pour que toutes les écoles disposent d’installations adéquates pour se laver les mains. Rappelons qu’au niveau mondial, 31 % des écoles manquent d’eau potable et 37 % ne disposent pas de toilettes de base pour leurs élèves. Mais le problème va encore plus loin dans la mesure où de nombreuses écoles sont encore construites sans eau potable ni toilettes. Aussi, l’interpellation de WaterAid va aux donateurs et aux agences de développement pour s’engager à mettre un terme à cette pratique préjudiciable pour les enfants. « L’éducation est essentielle pour échapper à la pauvreté, mais les écoles sans eau, sans toilettes et sans hygiène menacent la santé et les possibilités d’apprentissage de millions d’enfants, en particulier des filles », a déclaré Chipo Chimwanda, directeur national de WaterAid Madagascar. Et d’ajouter que la pandémie de Covid-19 doit agir comme un catalyseur pour que ces services de base soient prioritaires.

Hanitra R.

 

 

 

7- l’eau insalubre est la principale cause de mortalité infantile, selon SWISSAID

18 août 2020 Tchad

 

SANTÉ – L’organisation humanitaire Swissaid a dévoilé, dans une publication sur son site officiel, que l’une des principales causes de la mortalité infantile au Tchad est la mauvaise qualité de l’eau dans certaines zones.

Selon Swissaid, un enfant sur dix meurt avant son cinquième anniversaire à cause du faible accès à l’eau potable. Les victimes se trouvent en majorité dans des zones rurales. Elles ne boivent que de l’eau provenant des rivières, de puits ouverts creusés à la main ou encore de pluie recueillie sur les toits des maisons.
« Non traitée, cette eau est dangereuse – surtout pour les enfants », indique l’organisation.

Il faut rappeler que la problématique d’accès à l’eau portable est bien réelle. Ce ne sont pas seulement des zones rurales qui sont confrontées à ces difficultés. Des habitants de certaines grandes villes du Tchad éprouvent les mêmes problèmes, à l’exemple de la ville de Mongo. Avant la rétrocession des châteaux à la Société tchadienne des eaux, une grande partie de la population s’alimente en eau de puit construit pour un jardin.

D’ici 2030, Swissaid envisage offrir un accès à l’eau potable à 42.000 personnes, par la construction de 120 puits dans 120 villages.

 

 

 

 

 

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