MAROC : l’Unesco organise un symposium sur la gestion durable de l’eau

Un symposium sur la gestion des ressources hydriques ouvre ses portes le 28 octobre 2019 au Maroc. Organisé par l’Unesco, l’événement répond à la problématique de stress hydrique auxquels font face les pays d’Afrique et du Moyen-Orient. L’utilisation de logiciels pour gérer l’irrigation, le traitement et la réutilisation des eaux usées et plusieurs autres thématiques relatives à l’eau vont constituer la toile de fond de cette rencontre de quatre jours.

. Du 28 au 31 octobre 2019, le Maroc abritera un symposium consacré à la gestion durable des ressources hydriques, baptisé Open Water Symposium. Le forum, organisé par l’Unesco, est destiné aux pays africains et arabes. La manifestation, qui se déroulera sous forme d’ateliers et de séminaires, servira de cadre à l’élaboration des politiques en faveur de l’accès aux ressources hydriques et de l’usage de logiciels pour soutenir leur gestion durable. Les participants seront initiés à l’usage de technologies numériques, qui seront par la suite utilisées pour la gestion de l’eau, notamment en ce qui concerne l’irrigation, la gestion des flux, le traitement des eaux usées, la cartographie. Le symposium accueillera des profils variés : des responsables politiques, des universitaires, des étudiants et une kyrielle d’acteurs professionnels du secteur de l’eau.

Le rendez-vous de Rabah s’est fixé trois principaux objectifs :

–  Présenter et développer l’accès ainsi que l’usage de logiciels libres et/ou open source pour élargir l’ouverture des contenus, de la technologie et des processus ;
– Former les différents acteurs du secteur de l’eau aux logiciels afin d’améliorer la gestion des ressources en eau ainsi que la sécurité et la paix durable dans le domaine de l’eau,
–  élargir l’accès à l’information, au savoir et aux technologies pour soutenir la gestion des ressources en eau.

L’Open Water symposium est organisé dans le cadre du Global Open Water Network qui a été mis sur pied pour promouvoir la recherche, le développement, le développement et l’éducation sur les logiciels libres et les données libres pour la gestion intégrée des ressources en eau. Ce réseau travaille à la promotion des logiciels libres ainsi que des données ouvertes par le biais de formations et de services de cloud computing.

Selon les estimations de l’Unesco, 14 des 20 pays qui connaissent un stress hydrique le plus élevé dans le monde sont arabes. Or, d’après la Banque mondiale, le manque d’eau fait perdre 6 à 14 % du PIB dans les pays où le risque est le plus élevé.

 

CÔTE D’IVOIRE : Nestlé se donne six mois pour éliminer le plastique à Triechville

 

Par Luchelle Feukeng - Publié le 16 octobre 2019 / Modifié le 16 octobre 2019

Avec la collaboration de la mairie de Triechville, Nestlé Côte d’Ivoire vient de lancer un programme de collecte et de recyclage des déchets plastiques qui s’étendra sur une période de six mois. Les déchets seront rassemblés et triés avant d’être recyclés. Les responsables du leader agroalimentaire comptent étendre cette action à toute l’étendue du territoire ivoirien.

L’objectif a été rendu public, collecter et recycler douze tonnes de déchets plastiques en Côte d’Ivoire au cours des six prochains mois. Pour y parvenir, la filiale Côte d’Ivoire de la compagnie Nestlé a lancé, le 8 octobre 2019 à Treichville, une commune d’Abidjan, l’opération « Au marché, je trie mon plastique ». Lancée avec la collaboration de la commune de Triechville et de l’Agence nationale de gestion des déchets (Anaged), elle permettra de débarrasser les deux plus grands marchés de la commune (Treichville et Belleville) de leurs déchets plastiques. Un protocole d’accord a été signé en ce sens, à la Mairie de Triechville, par le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, Thomas Caso, et le maire de la commune, Boto M’bouké.

Durant la phase de mise en œuvre du projet, des systèmes de collecte et de tri seront constitués afin de faciliter le ramassage des déchets. Ces derniers seront collectés auprès des boutiquiers, des commerçants, des consommateurs et des demi-grossistes. Pour y parvenir, une quinzaine de collecteurs ont d’ores et déjà été formés. Après la commune de Triechville, la compagnie Nestlé compte étendre le projet à plusieurs autres villes du pays. Selon les responsables de la mairie de Triechville, ce projet vient à point nommé, car « les ouvrages d’assainissement rencontrent des difficultés à cause des sachets plastiques qui obstruent le passage de l’eau pendant les pluies. »

Une opération similaire avait déjà été lancée avec succès en Côte d’Ivoire en 2018. « Nous avons eu l’occasion de tester un petit modèle l’année dernière. Et cette année, nous avons choisi de l’étendre, en collectant 100 % des déchets plastique dans deux marchés de la commune (Treichville et Belleville) en vue de les recycler », explique le DG de Nestlé au journal Afrique Matin.

Par ailleurs, la compagnie Nestlé a annoncé en septembre 2019 qu’elle prenait des mesures pour contribuer à la réduction des déchets plastiques en Côte d’Ivoire et a affirmé son engagement à rendre 100 % de ses emballages recyclables ou réutilisables d’ici à 2025. La ville d’Abidjan produit à elle seule 280 tonnes de déchets par jour.

MAROC : ouverture d’une école 100 % solaire dans le premier village solaire d’Afrique

 

Par Boris Ngounou - Publié le 16 octobre 2019 / Modifié le 16 octobre 2019

Id Mjahdi, le premier village solaire d’Afrique, situé au nord-ouest du Maroc, est désormais doté d’une école elle aussi alimentée en électricité grâce à l’énergie solaire et à 100 % autonome. L’ouverture officielle de ce centre éducatif a eu lieu le 12 octobre 2019, en présence des partenaires du projet.

Atout supplémentaire pour le projet pilote de village solaire d’Id Mjahdi, dans la région d’Essaouira au nord-ouest du Maroc, le tout solaire, s’opère même au sein de son dispositif éducatif. Une école totalement alimentée par l’énergie solaire y a été inaugurée le 12 octobre 2019.

Le Centre éducatif d’Id Mjahdi est constitué de deux salles de classe, d’un terrain de sport et d’un espace de jeux. Il est dédié à la promotion de l’enseignement préscolaire des enfants de 4 à 5 ans du village et des localités voisines.

Avec l’ouverture de cette école, c’est une nouvelle étape qui est franchie dans le développement du village solaire d’Id Mjahdi. Lancé le 27 octobre 2017, ce complexe marocain au sien duquel toutes les infrastructures fonctionnent grâce à l’énergie solaire, est une première, non seulement pour le royaume, mais également pour le reste du continent. Outre l’école qui vient d’être ouverte, l’on y trouve des maisons alimentées en électricité verte issue de la mise en place d’une centrale solaire photovoltaïque avec stockage sur batteries et d’un mini-grid répondant aux besoins de la population locale.

Le Maroc dispose déjà de 3 700 MW d’énergie renouvelable opérationnelle

Les financements sont apportés par un mécénat collectif déployé par Le Petit Olivier, Intermarché et la Fondation Mohammed VI pour la Recherche et la Sauvegarde de l’arganier, la Province d’Essaouira, la Moroccan Agency For Sustainable Energy (Masen) par le biais de la société « Cleanergy », la commune d’Ounagha, et des entreprises opérant dans les secteurs du solaire, du commerce équitable et du développement durable.

Ce projet qui rentre dans le cadre du développement de la filière de l’argan au Maroc, vise en outre à lutter collectivement, grâce à la création d’un mini réseau électrique, contre la corvée d’eau pour les jeunes filles du village, à contribuer à l’éducation de la population et à la sensibilisation à l’énergie solaire, à assurer l’indépendance de ce village en électricité, ainsi que la formation et le développement de compétences locales marocaines dans le secteur des installations photovoltaïques.

Le Maroc est en train d’opérer une importante percée dans le domaine des énergies renouvelables en général. D’après le ministère marocain de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, 3 700 mégawatts (MW) d’énergie solaire, éolienne et hydroélectrique sont déjà opérationnels, portant ainsi la part des énergies renouvelables à environ 34 % de la puissance électrique installée.

 

Un symposium sur la gestion des ressources hydriques ouvre ses portes le 28 octobre 2019 au Maroc. Organisé par l’Unesco, l’événement répond à la problématique de stress hydrique auxquels font face les pays d’Afrique et du Moyen-Orient. L’utilisation de logiciels pour gérer l’irrigation, le traitement et la réutilisation des eaux usées et plusieurs autres thématiques relatives à l’eau vont constituer la toile de fond de cette rencontre de quatre jours.

Save the date. Du 28 au 31 octobre 2019, le Maroc abritera un symposium consacré à la gestion durable des ressources hydriques, baptisé Open Water Symposium. Le forum, organisé par l’Unesco, est destiné aux pays africains et arabes. La manifestation, qui se déroulera sous forme d’ateliers et de séminaires, servira de cadre à l’élaboration des politiques en faveur de l’accès aux ressources hydriques et de l’usage de logiciels pour soutenir leur gestion durable. Les participants seront initiés à l’usage de technologies numériques, qui seront par la suite utilisées pour la gestion de l’eau, notamment en ce qui concerne l’irrigation, la gestion des flux, le traitement des eaux usées, la cartographie. Le symposium accueillera des profils variés : des responsables politiques, des universitaires, des étudiants et une kyrielle d’acteurs professionnels du secteur de l’eau.

Le rendez-vous de Rabah s’est fixé trois principaux objectifs :

–  Présenter et développer l’accès ainsi que l’usage de logiciels libres et/ou open source pour élargir l’ouverture des contenus, de la technologie et des processus ;
– Former les différents acteurs du secteur de l’eau aux logiciels afin d’améliorer la gestion des ressources en eau ainsi que la sécurité et la paix durable dans le domaine de l’eau,
–  élargir l’accès à l’information, au savoir et aux technologies pour soutenir la gestion des ressources en eau.

L’Open Water symposium est organisé dans le cadre du Global Open Water Network qui a été mis sur pied pour promouvoir la recherche, le développement, le développement et l’éducation sur les logiciels libres et les données libres pour la gestion intégrée des ressources en eau. Ce réseau travaille à la promotion des logiciels libres ainsi que des données ouvertes par le biais de formations et de services de cloud computing.

Selon les estimations de l’Unesco, 14 des 20 pays qui connaissent un stress hydrique le plus élevé dans le monde sont arabes. Or, d’après la Banque mondiale, le manque d’eau fait perdre 6 à 14 % du PIB dans les pays où le risque est le plus élevé.

ccueil » CÔTE D’IVOIRE : Nestlé se donne six mois pour éliminer le plastique à Triechville

CÔTE D’IVOIRE : Nestlé se donne six mois pour éliminer le plastique à Triechville

 

Par Luchelle Feukeng - Publié le 16 octobre 2019 / Modifié le 16 octobre 2019

Avec la collaboration de la mairie de Triechville, Nestlé Côte d’Ivoire vient de lancer un programme de collecte et de recyclage des déchets plastiques qui s’étendra sur une période de six mois. Les déchets seront rassemblés et triés avant d’être recyclés. Les responsables du leader agroalimentaire comptent étendre cette action à toute l’étendue du territoire ivoirien.

L’objectif a été rendu public, collecter et recycler douze tonnes de déchets plastiques en Côte d’Ivoire au cours des six prochains mois. Pour y parvenir, la filiale Côte d’Ivoire de la compagnie Nestlé a lancé, le 8 octobre 2019 à Treichville, une commune d’Abidjan, l’opération « Au marché, je trie mon plastique ». Lancée avec la collaboration de la commune de Triechville et de l’Agence nationale de gestion des déchets (Anaged), elle permettra de débarrasser les deux plus grands marchés de la commune (Treichville et Belleville) de leurs déchets plastiques. Un protocole d’accord a été signé en ce sens, à la Mairie de Triechville, par le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, Thomas Caso, et le maire de la commune, Boto M’bouké.

Durant la phase de mise en œuvre du projet, des systèmes de collecte et de tri seront constitués afin de faciliter le ramassage des déchets. Ces derniers seront collectés auprès des boutiquiers, des commerçants, des consommateurs et des demi-grossistes. Pour y parvenir, une quinzaine de collecteurs ont d’ores et déjà été formés. Après la commune de Triechville, la compagnie Nestlé compte étendre le projet à plusieurs autres villes du pays. Selon les responsables de la mairie de Triechville, ce projet vient à point nommé, car « les ouvrages d’assainissement rencontrent des difficultés à cause des sachets plastiques qui obstruent le passage de l’eau pendant les pluies. »

Une opération similaire avait déjà été lancée avec succès en Côte d’Ivoire en 2018. « Nous avons eu l’occasion de tester un petit modèle l’année dernière. Et cette année, nous avons choisi de l’étendre, en collectant 100 % des déchets plastique dans deux marchés de la commune (Treichville et Belleville) en vue de les recycler », explique le DG de Nestlé au journal Afrique Matin.

Par ailleurs, la compagnie Nestlé a annoncé en septembre 2019 qu’elle prenait des mesures pour contribuer à la réduction des déchets plastiques en Côte d’Ivoire et a affirmé son engagement à rendre 100 % de ses emballages recyclables ou réutilisables d’ici à 2025. La ville d’Abidjan produit à elle seule 280 tonnes de déchets par jour.

MAROC : ouverture d’une école 100 % solaire dans le premier village solaire d’Afrique

 

Par Boris Ngounou - Publié le 16 octobre 2019 / Modifié le 16 octobre 2019

Id Mjahdi, le premier village solaire d’Afrique, situé au nord-ouest du Maroc, est désormais doté d’une école elle aussi alimentée en électricité grâce à l’énergie solaire et à 100 % autonome. L’ouverture officielle de ce centre éducatif a eu lieu le 12 octobre 2019, en présence des partenaires du projet.

Atout supplémentaire pour le projet pilote de village solaire d’Id Mjahdi, dans la région d’Essaouira au nord-ouest du Maroc, le tout solaire, s’opère même au sein de son dispositif éducatif. Une école totalement alimentée par l’énergie solaire y a été inaugurée le 12 octobre 2019.

Le Centre éducatif d’Id Mjahdi est constitué de deux salles de classe, d’un terrain de sport et d’un espace de jeux. Il est dédié à la promotion de l’enseignement préscolaire des enfants de 4 à 5 ans du village et des localités voisines.

Avec l’ouverture de cette école, c’est une nouvelle étape qui est franchie dans le développement du village solaire d’Id Mjahdi. Lancé le 27 octobre 2017, ce complexe marocain au sien duquel toutes les infrastructures fonctionnent grâce à l’énergie solaire, est une première, non seulement pour le royaume, mais également pour le reste du continent. Outre l’école qui vient d’être ouverte, l’on y trouve des maisons alimentées en électricité verte issue de la mise en place d’une centrale solaire photovoltaïque avec stockage sur batteries et d’un mini-grid répondant aux besoins de la population locale.

Le Maroc dispose déjà de 3 700 MW d’énergie renouvelable opérationnelle

Les financements sont apportés par un mécénat collectif déployé par Le Petit Olivier, Intermarché et la Fondation Mohammed VI pour la Recherche et la Sauvegarde de l’arganier, la Province d’Essaouira, la Moroccan Agency For Sustainable Energy (Masen) par le biais de la société « Cleanergy », la commune d’Ounagha, et des entreprises opérant dans les secteurs du solaire, du commerce équitable et du développement durable.

Ce projet qui rentre dans le cadre du développement de la filière de l’argan au Maroc, vise en outre à lutter collectivement, grâce à la création d’un mini réseau électrique, contre la corvée d’eau pour les jeunes filles du village, à contribuer à l’éducation de la population et à la sensibilisation à l’énergie solaire, à assurer l’indépendance de ce village en électricité, ainsi que la formation et le développement de compétences locales marocaines dans le secteur des installations photovoltaïques.

Le Maroc est en train d’opérer une importante percée dans le domaine des énergies renouvelables en général. D’après le ministère marocain de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, 3 700 mégawatts (MW) d’énergie solaire, éolienne et hydroélectrique sont déjà opérationnels, portant ainsi la part des énergies renouvelables à environ 34 % de la puissance électrique installée.