SÉNÉGAL: la troisième usine d’eau potable de Keur Momar Sarr est enfin opérationnelle

Une nouvelle usine située dans la localité de Keur Momar Sarr approvisionne 3 millions de Sénégalais en eau potable depuis le 10 juillet 2021. La station qui affiche une capacité journalière de 200 000 m3, a été le samedi 10 juillet 2021 par le président de la République du Sénégal Macky Sall.


Annoncée pour 2020, la nouvelle station d’eau potable de Keur Momar Sarr (KMS), située dans le département de Louga, à 250 km de la capitale sénégalaise Dakar a finalement été inaugurée le 10 juillet 2021. C’était lors d’une cérémonie présidée par le chef de l’État sénégalais Macky Sall. Le projet mis en œuvre par les entreprises Eiffage, Sogea-Satom et la Société auxiliaire des distributions d’eau (Sade), avec la collaboration de plusieurs entreprises sénégalaises bénéficie à 3 millions de personnes dans les régions de Louga, Thiès et Dakar.

Avec cette nouvelle installation, KMS compte désormais trois usines d’eau potable. Une station de pompage construit sur le lac Guiers, situé sur le delta du fleuve Sénégal approvisionne l’usine d’eau potable KMS3 via une conduite de 213 km sur 1,5 m de diamètre. La station dispose d’une capacité de 200 000 m3 par jour. Les entreprises en charge de la mise en œuvre du projet ont également construit deux réservoirs de stockage de 10 000 m3 chacun à Thiès et trois réservoirs de distribution toujours dans la même ville, ainsi qu’à l’Aéroport international Blaise Diagne et dans la ville nouvelle de Diamniadio, près de Dakar.
Un investissement de 418 millions d’euros
Le projet de construction d’une nouvelle usine d’eau potable de Keur Momar Sarr l’extension du réseau de distribution de la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) qui réalisera 85 000 branchements sociaux. À en croire les autorités sénégalaises, l’ensemble des travaux a coûté 274 milliards de francs CFA (près de 418 millions d’euros). Le projet a été financé grâce à des prêts de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement (BAD), de la Banque islamique de développement (BID), de la Banque européenne d’investissement (BEI) et de l’Agence française de développement (AFD).