OUGANDA : les femmes au cœur de la gestion durable des déchets plastiques ?


 Une étude récente menée par Allcot et financée par la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds d’investissement climatique (FIC) préconise le financement des initiatives de recyclage du plastique portées par les femmes en Ouganda. Selon l’étude, 80 % de collecteurs de déchets plastiques dans le pays sont des femmes.
•    « L’économie circulaire du plastique en Ouganda passera par les femmes ». C’est l’une des conclusions du rapport « Gender Technical Assessment of Opportunities to improve Implementation of Plastics and Waste Management in a Ugandan Municipality », présenté le 29 juin 2021 par la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds d’investissement climatique (FIC). C’était lors d’un webinaire sur le marché du recyclage du plastique en Afrique.


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•    Selon l’étude, 80 % de collecteurs de déchets plastiques en Ouganda sont des femmes. Malheureusement, ces femmes sont souvent butées au niveau de la transformation des rebuts, faute de financement. Allcot, qui a réalisé l’étude dans la capitale ougandaise Kampala préconise la création d’un fonds pour le financement des initiatives de recyclage de déchets plastiques portés par les femmes. Pour Allcot, cette démarche permettra d’inciter les ménages à exploiter les déchets recyclables comme source de revenus, de fournir des opportunités d’emploi formel aux femmes actuellement impliquées dans la collecte des déchets et de promouvoir un environnement plus propre et sans plastique.
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•    Selon les autorités ougandaises, le pays de l’Est produit chaque jour 1 500 tonnes de déchets plastiques, dont seulement 500 tonnes sont correctement gérées. De nouveaux financements permettraient notamment aux Ougandaises de transformer les déchets plastiques en granulés qui sont réutilisés comme matière première dans la fabrication d’équipements comme des chaises, des récipients ou encore des casiers pour l’entreposage des bouteilles de bière et de lait. Des initiatives pour réduire la pollution de l’environnement par les déchets plastiques en Ouganda.
•    Inès Magoum
 

COTE D’IVOIRE : 6 unités compactes fournissent de l’eau potable à Hambol et à Bagoué

Par Inès Magoum - Publié le 13 juillet 2021 / Modifié le 13 juillet 2021
 
Le ministre ivoirien de l’Hydraulique, Laurent Tchagba vient de mettre en service six unités compactes degremonts (UCD) dans les régions d’Hambol et de Bagoué en Côte d’Ivoire. Les petites usines d’eau potable préfabriquées par le groupe français Suez ont été installées par l’entreprise ivoirienne Franzetti.
Le projet d’urgence du gouvernement de la Côte d’Ivoire visant l’installation de 40 unités compactes degremonts (UCD) dans 37 villes du pays se poursuit. À Dabakala, un département situé dans la région d’Hambol, la capacité de production journalière d’eau potable est récemment passée de 842 m3 à 2 842 m3 grâce à une UCD. L’unité décentralisée conçue par Suez a été installée par l’entreprise ivoirienne Franzetti, pour un montant total de 700 millions de francs CFA (environ 1,1 million d’euros). La nouvelle UCD dispose ainsi d’une capacité de 2 000 m3 par jour.
Pour acheminer l’eau potable produite par cette UCD jusqu’aux 2 500 ménages de Dabakala, le gouvernement ivoirien prévoit la pose de 55 km de canalisation. Selon le ministre Laurent Tchagba, cette conduite sera opérationnelle dans 10 mois. Sa pose nécessitera un investissement de plus de 594 millions de francs CFA, près de 906 000 euros. En inaugurant la nouvelle UCD à Dabakala, le ministre ivoirien de l’Hydraulique a précisé qu’il s’agit d’une solution provisoire aux pénuries d’eau récurrentes dans la région d’Hambol. Dabakala est loin d’être un cas isolé.
L’amélioration de l’approvisionnement en eau potable à Niakara
Après Dabakala, le ministre ivoirien de l’Hydraulique, Laurent Tchagba s’est rendu à Niakara pour l’inauguration d’une autre UCD. Le préfabriqué de Suez est capable de traiter 2 000 m3 d’eau par jour, faisant passer la capacité de production d’eau de Niakara à 2 500 m3 par jour. L’installation de la nouvelle usine sera suivie de la pose de 42 km de canalisation pour l’approvisionnement d’au moins 2 000 ménages.
 
Lancement des travaux de pose de la nouvelle conduite d’eau potable de Niakara©Ministère ivoirien de l’Hydraulique
Les UCD installées à Dabakaja et à Niakara viennent compléter celle de Katiola. L’installation existante est implantée dans le département de Katiola. Cette autre installation fonctionne au minimum de sa capacité en raison de l’insuffisance de la ressource au niveau de la station de captation. Pour pallier ce problème, le ministre ivoirien de l’Hydraulique, Laurent Tchagba a lancé le 9 juillet 2021 les travaux de construction d’une station d’exhaure de 415 m3 par heure.
La future station sera soutenue par un seuil en béton armé de 50 m sur la rivière N’Zi, un affluent de la rivière Bandama. Deux UCD ont également été mis en service dans la région de Bagoué.
Le renforcement de l’approvisionnement en eau à Tengrela et à Boundiali
Les nouvelles UCD sont situées dans la ville de Tengrela. Ces unités disposent chacune d’une capacité de 2 000 m3 d’eau par jour. « Grâce à ces installations, la production journalière d’eau potable de Tengrela est passée de 690 m3 à 4 690 m3 par jour, pour un besoin de 2 30 0 m3 par jour », indique le ministre Laurent Tchagba. Les UCD approvisionnent également six villages voisins à Tengrela, actuellement desservis à 70 % par l’usine d’eau potable de Boundiali.
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L’État ivoirien a investi 1 milliard 425 millions de francs CFA (plus de 2 millions d’euros) pour l’installation des deux UCD de Tengrela. L’eau potable issue des UCD est destinée à l’approvisionnement de 2 000 ménages à travers 71 km de nouvelles canalisations qui entreront en service dans six mois pour un coût de 772,5 millions francs CFA (près de 1,2 million d’euros). Le gouvernement ivoirien a également installé deux UCD à Boundiali, faisant passer la capacité de production d’eau de la ville à 7 600 m3 par jour. Une canalisation transportera l’eau potable jusqu’à 3 500 ménages.
Le projet d’installation de 40 UCD dans les villes ivoiriennes s’inscrit dans la cadre du programme « Eau pour tous ». L’initiative vise l’accès universel à l’eau potable en Côte d’Ivoire à l’horizon 2030.


Méga sécheresse
 
 
Ce n'est plus du réchauffement climatique. C'est une fournaise.

Notre monde est en ébullition. Records de chaleur, méga sécheresses, acidification des océans: nous démolissons l’équilibre de la vie. Un million d'espèces sont déjà au bord de l'extinction.

D'ici 50 ans, 1,5 milliard de personnes pourraient devoir fuir des températures aussi chaudes que celles du Sahara -- 20 millions d’êtres humains sont déjà contraints à l'exode climatique chaque année.

C'est l'un des plus grands bouleversements de la vie sur Terre que notre planète ait jamais connus -- alors qu'elle ne s'est réchauffée "que" de 1°C. Nous sommes partis pour 3°C. Imaginez la planète hostile et désolée que nous laisserons peut-être à nos enfants.

Il est encore temps de renverser la vapeur -- nous pourrions même être la dernière génération à pouvoir le faire. Les cinq prochains mois seront cruciaux.

Deux grands sommets de l'ONU vont prochainement rassembler nos dirigeants, et des décisions capitales sur les crises climatique et d'extinction sont attendues. Elles pourraient tout changer -- ou nous condamner. Nous n'avons que 150 jours pour pousser nos gouvernements à agir, renforcer sérieusement notre équipe face à l'armée des énergies fossiles, soutenir des marches massives pour le climat, et faire adopter au monde notre plan courageux pour sauver la nature.

La Terre ne peut plus attendre. La vie elle-même est en jeu. Notre fragile planète connaît l'une de ses heures les plus décisives, et c'est nous qui sommes en vie aujourd'hui pour la défendre. Un petit don régulier de chacun•e de nous fera une énorme différence. Si vous l'avez déjà envisagé, sautez le pas aujourd’hui, et luttons ensemble pour l'avenir de notre planète: